Parution de mon prochain roman : changement de date
Je vous annonçais récemment, et avec beaucoup d’enthousiasme, la parution, le 7 septembre, de mon prochain roman. En fait, le calendrier d’édition a été revu et mon livre sortira plutôt en janvier 2017. Je vous tiendrai au courant de la date précise de disponibilité du livre en librairie et de celle du lancement qui aura lieu en décembre.
Sur la route
Après m’être plongée dans La Fin de l’homme rouge, de Svetlana Alexievitch, j’ai choisi, pour la conclusion de mon séjour en Floride et pour les jours de transit nécessaires à notre retour au Québec, des lectures plus légères… si on peut les qualifier ainsi… Trois enquêtes, deux scandinaves et une québécoise.
De la fumisterie pour tous
La fiancée du facteur, petit opus de Denis Thériault, nous entraîne dans une aventure mettant en scène Tania, serveuse de restaurant, amoureuse de son métier et, de jour en jour plus éprise de Bilodo, un facteur plutôt taciturne, qui fréquente
La fiancée du facteur, qui n’est nullement un roman policier, nous est livrée sur un ton badin, léger et japonisant, en ce que l’histoire est truffée de haïkus, ces petits poèmes de trois vers et vingt-sept syllabes, et de ses formes associées, les tankas et les renkus. Sa conclusion a aussi quelque chose de très oriental. Malgré la notoriété de l’auteur j’ai modérément apprécié.
La vengeance est un plat qui se mange froid
J’ignore qui a prononcé pour la première fois cette phrase cynique, mais elle s’applique parfaitement à l’œuvre de Jo Nesbø, sobrement intitulée Le fils. Un jeune homme, Sonny, accepte de s’avouer coupable de meurtres qu’il n’a pas commis en contrepartie d’un approvisionnement continu en héroïne. C’est que le suicide de son père, policier de son état, a complètement déséquilibré l’ado qu’il était et l’a fait plonger dans l’enfer de la drogue.
Le fils est le genre de livre qui vous visse à votre siège et perturbe votre sommeil. L’histoire est menée de main de maître par un pro du roman policier norvégien. J’ai adoré.
Des gènes en héritage
Le style de l’auteur, sa manière de mener l’histoire tout doucement, mêlant vie privée et détails de l’enquête, son détective, farouche, taciturne, négligé et vulnérable, tout cela n’est pas sans rappeler les œuvres du regretté Henning Mankell et son inoubliable Wallender. Indridason sait doser les faits et les émotions pour composer un récit qui nous tient et nous nourrit à la fois. Une bien belle lecture!
Denis Thériault, La fiancée du facteur, XYZ, 2015, 135 pages
Jo Nesbø, Le fils, Gallimard, 2014, 515 pages
Arnaldur Andridason, La cité des Jarres, Éditions Métailié, 2000, 263 pages