dimension symbolique donc inconsciente du conte de l'âne au fond du puits par Elisabeth Rouzier
Un jour, l'âne d'un paysan tomba dans un puits. Son maître, désespéré, essaya durant des heures de l'en tirer, tandis que le pauvre animal ne cessait de braire avec angoisse. Après avoir beaucoup essayé et beaucoup réfléchi, le paysan décida que l'âne ne valait pas la peine d'être sauvé : il était vieux, le puits était à sec. Il valait mieux combler le trou et en finir. L'homme demanda de l'aide à ses voisins. Ainsi, chacun prit une pelle et commença à lancer de la terre dans le puits. L'âne se rendit tout de suite compte de ce qui se passait et ses braiements de panique reprirent de plus belle. Mais avec le temps, et à la grande surprise des fossoyeurs, les cris de l'animal cessèrent. L'âne se tenait tranquille. Le paysan intrigué jeta un oeil dans le puits et ne cacha pas sa surprise lorsqu'il vit l'âne grimpé sur un tas de terre. Chaque pelletée qu'il recevait sur le dos, il la faisait tomber d'une ruade. Puis il montait sur le monticule ainsi formé et réussissait à s'élever peu à peu. Au bout d'un bon moment, l'âne arriva au bord du puits et sauta par-dessus la margelle, sauvé ! Pour nous aussi, les occasions de nous apitoyer sont multiples : nous recevons des pelletées de terre, qui nous alourdissent, nous pèsent, nous laissent au fond du trou. Il n'est pas rare que les autres essaient de "nous enfoncer". Ce petit texte nous appelle cependant à une autre vision de nos épreuves. Elles sont en réalité un tremplin pour nous élever et nous en sortir. Comme l'âne, vous pouvez vous secouer et profiter de cette opportunité ou bien simplement vous laisser enfouir vivant sous le monceau de vos soucis. "Je ne me décourage pas, car chaque tentative infructueuse qu'on laisse derrière soi constitue un autre pas en avant." Thomas Edison
Cette histoire, je l'avais lue il y a des années et elle m'avait "parlé". Quand on dit "cela me parle" à qui cela raconte la véritable histoire ? A une partie inconsciente de nous parce qu'elle n'est pas encore révélée, à une partie qui oeuvre dans l'ombre en complicité avec la vie pour nous présenter ce qui est "propice" pour nous, parce que nous avons une marge de croissance que nous n'avons pas encore saisie, des ressources cachées au fond du puits, notre source directe, d'où l'expression "cela coule de source".
C'est dans mon épreuve de vie que j'ai puisé mes ressources profondes, celles que j'avais oubliées parce que la femme que j'étais a d'abord longuement construit les murs du puits autour de la source, m'en coupant totalement. Ainsi, j'ai d'abord construit des murs entre moi et Soi pour me protéger et je me suis trouvée si astucieuse d'avoir découvert comment élaborer des remparts, une carapace, pour de l'extérieur, péniblement, aller régulièrement puiser à la source.
L'intelligence humaine est ainsi faite qu'elle utilise d'abord son énergie pour bâtir à l'extérieur et se séparer de ce qui la nourrit vraiment. Ainsi, enfant nous sommes directement connectés à notre essence, nos rêves peuvent devenir réalité, nos vrais rêves, pas ceux qui nous sont dictés par la société ou nos parents, ce qui nous anime, nous passionne, ce qui est "facile" pour nous car c'est dans notre nature. On nous apprend pourtant à nous "protéger" de la vie et à accumuler, à construire un métier, un couple, une famille, un toit, un avoir et un faire et même l'amour doit passer par un intermédiaire pour pouvoir oser le vivre en soi. Nous nous tournons ainsi de plus en plus vers l'extérieur et nous reposons sur des constructions pour nous autoriser à accéder à ce que l'on appelle le bonheur. Nous ne laissons même pas la vie nous guérir, alors elle va nous aguerrir ...
Nous croyons être des Etres intelligents alors que dans cette histoire, nous serions en fait des "ânes". Nous somme entêtés, littéralement, dans la tête, en haut, mentaux et raisonnables mais cette raison nous coupe souvent de notre coeur. Nos choix sont tournés vers la raison, nous n'écoutons que peu cette voix intérieure mais le vacarme de nos 60000 pensées inconscientes par jour qui nous autohypnosabotent et nous conditionnent à nous forcer à être ce que nous ne sommes pas..... encore, tout cela pour quelques miettes de reconnaissance, de ressources (argent amour etc....), que nous récoltons seau après seau sans jamais faire le saut qui nous fait peur parce que nous allons nous retrouver nus sans notre construction, notre carapace. Mais comme l'âne nous avançons grâce à la carotte ou bien les coups de pieds aux fesses, une alternance entre faim de récompense qui est choisie pour nous par les besoins de la société de consommation ou par ce qui serait "bon" pour nous d'après des modèles extérieurs et préétablis d'une part, et peur des frustrations, voire ce que l'on peut appeler brimades ou punitions d'autre part. Mais l'âne n'est pas qu'une bête c'est aussi un animal. L'animal en nous est justement animé, en relation directe avec l'âme, la sienne et l'âme du monde, c'est aussi notre moi primordial caché derrière le petit moi social, relié à ce processus de vie transcendant qui passe à travers nous et nous rend vivants au fond de cette mort mouvance dans laquelle nous avançons comme des robots.... un temps.
La vie est complice de ce processus, tout d'abord, elle nous laisse faire nos constructions programmées (et c'est très bien ainsi), souvent la première partie de notre vie, c'est le terreau de notre expérience, cette terre qui nous sera jetée ensuite sur le dos, notre matière première que nous pourrons utiliser dans notre oeuvre alchimique intérieure ou simplement ne pas voir et ignorer en pestant contre elle et la projetant sur les autres, plutôt que d'en prendre la responsabilité et de l'utiliser précieusement pour rebondir, pour comprendre, pour s'élever .... La vie passera donc, à travers l'aiguillon du rouet de la belle au bois dormant, à travers la pomme de la sorcière, à travers les flêches de la blessure amoureuse de cupidon, à travers Aphrodite, déesse alchimique, qui pousse Psyché dans ses 4 épreuves, à travers l'homme qui nous pousse dans le puits, à travers les autres qui appuient sur nos blessures carapacées et nous les rappellent, à travers la maladie qui est l'effort que fait la nature pour nous guérir de la mal a dit, à travers l'épreuve qui enfin vous parlera et vous poussera dans vos retranchements, pour nous plonger dans un sommeil (ou une depression) qui ne vient pas de morphée (ça c'est le sommeil qui nous fait nous endormir et ne plus voir) mais d'Hypnos, le dieu (ou archétype) qui veille toujours pendant notre sommeil morphéique (c'est morphéus dans matrix, le lapin dans le terrier, la marraine de peau d'âne ou de cendrillon, notre petite voix qui nous réveille un jour) à nous rappeler que le rêve est le fond de notre réalité .....Dans cet état modifié de conscience auquel nous pouvons accéder par divers outils naturels et intrinsèques (j'ai d'abord accédé à ceci par moi même naturellement et avec grande surprise pour ensuite découvrir ce que c'était à travers une formation certifiante d'Hypnose ou la voie chamanique et d'autres chemins pour accepter que cela soit vrai, juste et intrinsèque à chaque être humain, que je n'étais ni folle, ni une exception mais que c'est la fonction transcendantale de l'inconscient décrite par Carl Gustav Jung), nous accédons au fond du puits et allons rencontrer nos ombres .... l'envers du décor, le réel de ce que l'on appelle réalité,
Le puits, comme l'arbre de vie, sont des symboles qui nous enseignent et nous rappellent la trinité sur laquelle est basée notre être véritable. Le puits et l'arbre sont des accès, des passages qui nous montrent que nous avons des racines qui ont directement accès à nos sources cachées, c'est le monde d'en bas du chamanisme où nous rencontrons notre moi instinctif, sauvage, primordial, indomptable mais sage. Ce sont dans ces racines, cette source que nous puisons une énergie vitale, ressourçante, mais également que nous y avons caché nos ombres, le noir, ce que nous appelons l'enfer (inferno, le bas, l'inférieur) mais là où se trouve la caverne des 7 nains qui ressortent les pierres précieuses, la grotte de l'enfant divin, notre enfant intérieur de lumière, c'est notre véritable lieu de renaissance, le second, la première grotte étant l'utérus de notre mère qui nous ouvre une première fois au monde de la dualité et nous offre la séparation, c'est notre première naissance. La seconde est l'accouchement de soi "m'aime" et nous offre la fin de la séparation, les retrouvailles, enfin la mort est la troisième naissance et nous offre le retour à la maison, ces trois portes intitiatiques, ces trois passages sont l'origine du mot "trépasser" et constituent à chaque fois une mort à un monde et une naissance dans l'autre. Les séparations, les deuils d'objets, de personnes, de relations que nous ne voulons pas réaliser sont pourtant des appels, des petites morts qui nous invitent à rencontrer une nouvelle naissance; notre vie est jalonnée de ceci et parfois nous restons sur le seuil, jusqu'au grand plongeon (que j'ai fait lors justement du deuil d'une relation de vingt ans) Chaque nouvelle expérience, étape de croissance biologique ou psychique, puberté, quitter le nid, maternité, paternité, ménopause, andropause, sont des passages bio et psy, les maladies infantiles également, et autrefois étaient justement rythmés de rites initiatiques, d'accompagnement de la communauté, pour favoriser ces passages et les intégrer, de nos jours c'est oublié et cela nous manque et laisse de l'incompréhension et souvent de la blessure, de la douleur voire de la souffrance, de la somatisation .... Pourtant, ces passages sont les 4 saisons de la vie, en reflet des saisons de la terre, c'est notre nature cyclique, où nous pouvons nous renouveler et croitre mais nous préférons le linéaire où nous perdons la direction et le sens, notre boussole intérieure est déréglée, nous perdons le nord et sommes complètement à l'ouest.
Nous sommes sensés croître dans le monde du milieu grâce à ces ressources dont nous sommes pourtant coupés un certain temps et que nous allons puiser autrement, le monde du mileu est celui des hommes, de l'expérience, le monde des illusions, maya, la matière alors que la matrice est sous terre. Dans ce monde nous allons nous perdre pour enfin nous retrouver. Enfin le monde d'en haut est celui auquel nous pouvons accéder par notre croissance intérieure, par nos branches, par nos feuilles qui pourront transmuter la lumière et nous nourrir également à certaines saisons, alors qu'à d'autres saisons, notre nourriture ne pourra venir que de nos racines, de la nuit noire de l'âme d'abord, pour ensuite devenir simplement la nuit, dans une alternance jour nuit, ténèbres lumière, qui est la danse de la vie, notre rythme cyclique en alternance avec la pulsation de la vie qui se fait au creux ce cette vague. La.pulsation donne le ton, c'est le rythme au coeur et du.coeur de la vie au milieu des courbes cycliques, elle nous rappelle, comme le tambour ordonne la transe et le retour à l'écoute de cette pulsation. C'est l'énergie de la singularité, du point d'où partent les spirales de la vie, comme quand tu jettes une pierre au milieu de l'eau, c'est ton point de départ, à chaque battement de coeur, est un effet papillon, à chaque battement, pensée, émotion, tu donnes la vibration qui émet les cercles de ton attraction et cela crée ta vie, la vie. Nous sommes bercés dans ce mouvement pendulaire perpétuel, dans une courbe synosoïdale qui est la vibration, les bras de la vie dans laquelle nous évolutions constamment, parfois en bas, parfois en haut, parfois au creux de la vague, attendant le bon moment où nous allons enfin surfer sur le flux, le flow, l'instant, le bon moment, l'opportunité, la synchronicité, ce que nous appelons la carotte et le bâton, parce que nous n'utilisons pas le bas et voulons rebondir sans tremplin..... Le symbole de cette courbe est l'infini, le tore, la spirale, c'est la loi de création.Les fruits de ce travail intérieur, en harmonie avec la vie, souterrain et céleste, ne peuvent être manifestement juteux et mûrs dans le monde du milieu, qu'au prix de cette compréhension, ils sont inépuisables et nous pouvons sans avoir peur enfin les offrir et partager au monde dans l'abondance, comme le partage de ces mots par exemple, fruits du verbe, de ma source intérieure, de mon essence. Coupés de ce processus vital et essentiel, nos fruits sont quémandés, pris chez le voisins, vides de saveur et souvent poussés artificiellement sous serre, hors saison, sans tenir compte de la vie et ne nourrissent finalement personne, encore moins nous m'aime, nous les mangeons mais ils ne nous nourrissent pas. L'arbre et le puits sont des accès aux trois mondes, qui sont souvent également symbolisés par notre cerveau de la tête pour l'accès au ciel par le troisième oeil, le préfrontal, n portesotre cerveau du coeur (40000 cellules neuronales) pour l'expression de nos choix véritables et notre guidance dans le monde du milieu, et enfin par le cerveau du ventre pour le monde souterrain (nos émotions, nos peurs, nos nutriments, notre élimination, des milliers de cellules neuronales).... notre matrice, notre chaudron alchimique étant pour les femmes dans l'utérus (intérieur) et pour l'homme dans ses organes génitaux (mais pas le pénis désolée) extérieurs, c'est le serpent lové qui se déroule, pour la femme il s'agit d'animer son masculin et de s'affirmer dans l'extérieur et pour l'homme d'animer son féminin et d'ouvrir son coeur de guerrier, dans une danse entre les deux sexes à deux ou à deux en soi .....dans le mariage des polarités hors soi et en soi. Au niveau biologique dans notre corps visible c'est le système reproducteur qui crée les enfants, au niveau éthérique ou énergétique, ou encore invisible mais sensible, cela comprend nos 6 autres corps qui s'harmonisent et se mettent en éveil, nous accédons à la totalité de notre réel pour créer notre réalité......
Ainsi, j'espère par ces mots, .en écriture inspirée donc connectée mais non structurée, vous donner une voie d'accès, une voix porteuse de la bonne nouvelle et de l'opportunité qui se cachent derrière vos épreuves de vie sous lesquelles vous pouvez sombrer ou renaître. Sans parler d'épreuve ultime, celle où je suis allée car grande résistante à la souffrance, cette tension intérieure où l'élastique craque et cède, ou .plutôt le métal se prête à revenir .à son état.initial .par le phénomène appelé résilience.
Des petites pelletées, j'en rencontre régulièrement car la vie n'en a pas fini avec moi, avec nous, avec chacune et chacun de nous, car elle souhaite le meilleur pour nous, c'est à dire que nous puissions presser le jus.de.la.source et nous vid er de notre essence inépuisable et la déverser, chacun à notre manière, selon notre note particulière, sur le monde afin de le nourrir et l'enrichir de ce que nous sommes vraiment dans la nudité, l'authenticité et l'humilité, c'est le sens et la direction que la vie a pour nous, même si comme l'âne, nous souhaitons l'ignorer le plus longtemps possible et parfois toute notre vie durant......
Je vous souhaite que la vie vous attise, vous bouscule, vous chavire, afin que vous puissiez naviguer à travers vos tempêtes et arriver à bon port sous le ciel clément et le vent azuré de la paix, la sérénité, et ainsi rejoindre votre terre promise, là,juste sous vos pieds, en profondeur....
Cela fait trois ans désormais que je nourris en moi une voie alchimique que j'ai trouvée à la source en tombant au fond du puits il y a 8 ans. Après avoir pesté contre les pelletées de terre que j'ai reçues sur le dos, puis que j'ai dépassées et mises sous mes pieds, je me sens enfin alignée dans mes trois mondes pour en partager les fruits. Mon message s'adresse aux femmes parce que j'en suis une et que ma voie est féminine dans l'accès au couple intérieur, mais il s'appuie également surtout sur cette épreuve de milieu de vie que nous finirons tous par rencontrer, que nous appelons, le démon de midi et que j'ai surnommée la daëmone de minuit pour les femmes, car elle nous connecte à notre génie (origine véritable du mot daemon) mais également à notre nuit profonde, celle où résonnent les douze coups de minuit de cendrillon où elle a la possibilité de retourner à ses haillons et ses tâches pénibles ou bien simplement de renaître de ses cendres ...... .C'est une voie d'individuation, de réveil, transpersonnelle, alchimique de transmutation de notre expérience,.exploratrice de l'invisible, en accompagnement à travers le sens profond des archétypes et des techniques de guidance, de transe et de connaissance, r éservée aux femmes de 35 ans au moins, dans la saison de l'enchanteresse ou de la femme Sage, et je m'en expliquerai.
Pour être informées, c'est imminent désormais c'est et pour les activités au féminin c'est .(en particulier pour accéder à l'espace membre privé en voie de clôture prochaine car la vie est faîte de deuils et de passages, où quelques femmes ont commencé depuis 4 mois déjà, ces femmes alchimistes prem's vont arrêter là ou continuer ...) Ce n'est pas un programme en ligne comme vous en voyez fleurir, c'est un chemin d'initiation de la vie comme je la résonne et la raisonne.Je vous le partage bientôt dans son essence ici ou ailleurs sur les réseaux, pour ce faire connectez vous avec moi sur facebook par exemple. Il s'agit d'un appel, d'une résonnance pour les âmes et les coeurs qui vibrent sur le même diapason que le mien ou qui se sentent appelées, il est donc sur une durée initiale d'un an mais vous pouvez le quitter à tout moment, par contre y rentrer quand je vous appelle uniquement. C'est bizarre mais c'est ainsi que je le sens .....Une pulsation de départ qui initie les cercles que vous pouvez quitter à tout moment, il y a une pulsation dans laquelle vous entrez ou pas puis des cercles que l'on forme ensemble, des effets que l'on produit. A bientôt peut être au sein de ce projet, cet enfant que je couve depuis plusieurs années dans mon puits et dont je sens poindre les contractions qui le poussent naturellement vers l'extérieur.