J’ai passé mes dernières soirées à lire et relire mes notes depuis des années. Au fond me suis-je raconté ? J’en sais rien et ce n’est pas le plus important. Ici j’ai canalisé mes émotions et ma solitude et c’est loin d’être pathétique.
Faut que je bouge, que je me dresse, que je me fasse des cicatrices. Cela ne passe pas dans les mots bien au contraire, mais dans l’action. Alors on va se dire au revoir.
Ici, à cet endroit, je n’ai plus rien à vous écrire.
On trouvera une autre sphère, il faut bien que je pose des mots et que mes conneries prennent corps.
Je n’oublie rien. Vous encore moins.