J'ai rencontré aussi une lectrice qui semblait sincèrement enthousiaste après sa lecture de Condor, je ne fais pas une généralité, je constate seulement que l'honnêteté n'est pas forcément de mise...
Suite à cela j'ai reçu un mail de Pierre Krause de Babélio :
Pour information et pour vous répondre sur l'organisation des rencontres : personne ne force qui que ce soit à publier une critique positive du roman ou même de la rencontre. Avez-vous eu vous même un message de notre part à ce propos ? Une indication quant à votre critique ou votre comportement pendant la rencontre ? Si vous aviez des choses à dire à l'auteur, vous en aviez d'ailleurs tout à fait l'occasion sans contrôle de notre part. La membre en question semble être venue deux fois au moins à nos rencontres. On essaie de faire tourner au maximum les participants, il n'est pas anormal qu'elle n'ait pas été sélectionnée pendant un certain temps pour d'autres rencontres. Pour aller plus loin, il n'est même pas obligatoire de poster de quelconque avis sur les livres reçus pour les rencontres. La seule "obligation" étant de venir à la rencontre quand on a été sélectionné. N'hésitez pas à me contacter si vous avez d'autres remarques ou questions.Je lui ai répondu en lui demandant si je pouvais diffuser sa réponse et en lui suggérant de préciser ce qu'il venait de dire quand il invitait des lecteurs à faire des critiques, pour lever toute ambiguïté.
- Critiquez le fond ou la forme, le travail de l'auteur ou de l'éditeur, le style ou la construction, le dessin ou le scénario...comme bon vous semblera"
Nous le précisons pas pour les rencontres car l'important n'est là pas la critique mais la rencontre mais effectivement, peut-être pourrions nous en dire quelques mots. "
C'est effectivement l'impression que j'avais pu avoir auparavant, je me suis toujours sentie libre de donner sincèrement mon avis chez Babélio, tout comme je me sens libre en recevant des services de presse de faire de même. De nombreuses maisons d'édition me font confiance, je ne ressens aucune pression de leur part, et je ne suis jamais placée au "purgatoire" si je fais une critique négative.
Il semble donc que la pression que ressentent certains blogueurs et lecteurs à s'imaginer qu'il faut à tout prix dire du bien d'un livre ne vient que d'eux.