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Dans la penderie

Par Ariane_

Le déjeuner est mort : on a perdu la fève.
Des poussières crient ; c’est mal de s’en aller
Si de toute sa vie l’on a rien essuyé
Qu’une larme trop longue encensée dans le rêve.

L’asticot autonome a trouvé des lucioles ;
Il est vertueux et probe en cachant des essieux
Trouvés le long d’un mort dont on faisait l’obole
Au picaresque arrêt de la foire Saint Pieux.
Les vampires couvaient des malheurs atrophiés :
De riches pendeloques suintaient sur leurs yeux,
De fadaise en naufrage un cheveu momifié
Titillait leur ardeur en crachant des adieux.
Que pouvait-on en dire de ces hommes timides ?
Il y en a qui sont bêtes et victimes des larmes
En font leur domicile, leur accueil, leur putride
Affection des douleurs au gré de leur vacarme.
Il a froid de pleurer et si chaud de souffrir !
C’est un cœur qui se veut sans le savoir vraiment,
Avoir la compagnie et maigrir et maigrir
Pour ne plus rien vouloir qu’un vide appétissant.


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