On entend souvent dire que pour une start-up qui réussit, beaucoup d’autres sombrent dans l’échec. Ce doit être vrai, je n’ai pas trop étudié la question (mise à jour : aux USA, 71% des entreprises féfaillantes avaient moins de 2 ans d’existence). Est-ce que le storytelling a quelque chose à y avoir ? Sans doute, comme bien d’autres facteurs clés du destin d’une entreprise.
Raconter l’innovation, pas l’anecdote
En travaillant avec les startups, je m’aperçois qu’il y a une vraie conscience de la part des porteurs de projets d’entreprises innovantes, de la nécessité de travailler leur storytelling. Pas pour impressionner les journalistes : non, les startups ne cherchent pas à raconter la nouvelle histoire de l’entreprise “créée dans un garage…” Elles cherchent avant tout à pouvoir mettre en histoire leur innovation qui, parfois, est incompréhensible même pour des professionnels confirmés de leur secteur d’activité ! C’est cela qui est essentiel, pour parler à des investisseurs aussi, d’ailleurs.
Les anecdotes sont utiles, mais elles ne doivent pas être au centre de la communication de la start-up. Elles auront par contre un rôle dans l’histoire, en arrière-plan, souvent.
Ne confondons pas histoire et Histoire : c’est aussi de cela dont il s’agit.
Penser client
Cela nécessite de leur part une acceptation de concentrer cette histoire, ce storytelling, sur le client, et non sur eux-mêmes. Cela a l’air tellement évident. Et pourtant, je le vois bien, à force d’avoir le nez dans leur projet, bon nombre de startups tendent à être auto-centrées.
J’avais déjà écrit sur le storytelling des startups dans une série de 2 articles publié sur ce blog : partie 1 et 2.
Je viens aussi de produire un catalogue de prestations de formation, interventions et production de récits spécialement adapté, pour les startups. Il est issu de mes travaux (très formateurs pour moi aussi !) maintenant assez nombreux avec des startups un peu partout en France.
Un peit aperçu de l’image de la page de garde du catalogue :