Quatrième de Couverture :
Nicolette’s awful stepsisters call her “Mechanica” to demean her, but the nickname fits: she learned to be an inventor at her mother’s knee. Her mom is gone now, though, and the Steps have turned her into a servant in her own home.Note :
But on her sixteenth birthday, Nicolette discovers a secret workshop in the cellar and begins to dare to imagine a new life for herself. Could the mysterious books and tools hidden there—and the mechanical menagerie, led by a tiny metal horse named Jules—be the key to escaping her dreary existence? With a technological exposition and royal ball on the horizon, the timing might just be perfect for Nicolette to earn her freedom at last.
Gorgeous prose and themes of social justice and family shine in this richly imagined Cinderella retelling about an indomitable inventor who finds her prince . . . but realizes she doesn't want a fairy tale happy ending after all.
♣♣♣♣♣Avis :Tout d'abord, je souhaiterai dire un petit mot sur l'objet. Il est vraiment joli ! La jaquette a des reflets métallisés et j'aime les nuances de couleurs utilisées (même si la jeune fille en couverture fait un peu trop numérique). L'intérieur est magnifique également.
Passons au contenu. Certains lecteurs l'ont comparé à Cinder (paru en VF chez PkJ). Pour ma part, je ne l'ai pas lu, donc je ne pourrai pas en dire plus, mais certaines chroniqueuses VO réfutent cette assertion, ce serait très différent.
J'ai trouvé que Mechanica était une pure réécriture de Cendrillon tel que je l'ai en tête grâce au dessin animé de Disney. On retrouve tous les éléments, sous une forme ou sous une autre.
Nicolette, rebaptisée Mechanica par sa belle famille, un père qui se remarie à la mort de sa mère et amène dans la demeure familiale des belles-filles avant de décéder. Nicolette qui est exploitée par ces trois femmes peut compter sur l'aides d'animaux mécaniques créés par sa mère. On retrouve un prince, un bal et même une chaussure qui mélange verre et mécanisme.
Mais au-delà du Cendrillon que tout le monde, ou presque, connaît. On a aussi une histoire de politique entre les membres de la race féérique qui ont amenés la magie dans le monde, et l'histoire de l'émancipation de la jeune Nicolette.
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui réussit à reprendre des éléments connus et à créer une histoire originale et plaisante. Les personnages secondaires sont relativement peu nombreux, mais intéressants. En revanche, ils ne sont pas très développés par rapport à Nicolette. Ce n'est pas vraiment gênant en soi.
J'ai beaucoup aimé Jules, le petit cheval mécanique créé par la mère de Nicolette qui est l'ami le plus précieux de Nicolette. Cette partie magique, l'animation des mécanismes, est un peu survolée. L'auteur pose des questions sans vraiment donner de réponse. Ce n'est pas dérangeant dans la compréhension de l'histoire, mais c'est un peu rapide.
Enfin, l'histoire d'amour. On n'y croit pas vraiment, mais en réalité elle est très crédible ! Je m'explique. C'est un roman YA, à destination des jeunes. Et en cela, il illustre bien les premiers émois. Quand on éprouve pour la première fois des sensations d'amour à l'encontre d'une personne. On peut confondre amitié et amour, et même douter de l'un et de l'autre, on peut se croire amoureux. C'est ainsi que j'ai compris cette histoire. Le jeune homme est le premier à manifester un intérêt sincère à la jeune fille. Mais tous les jeunes gens "honnête" (si je puis dire) sont ainsi. Ils sont jeunes et tombent facilement amoureux.
La fin par conséquent, diffère du Disney et c'est très bien ainsi !C'est vraiment une histoire que j'ai pris plaisir à suivre et que je vous recommande.
Infos :
- Mechanica
- Betsy Cornwell
- Clarion Books
- 307 pages
- 16.95 € (relié) - 11.07 € (numérique) - 8.33 € (poche - 08/2016)
- Fiche
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n/cAutres Avis :
Autres Couvertures : n/cChallenge(s) :
Un livre basé sur un conte de fées / avec une amitié interdite (Mechanica/les deux jeunes gens du marché)