Cette étude par IRM identifie des anomalies dans la substance blanche du cerveau chez les patients souffrant d’insomnie. Ces nouvelles données objectives, présentées dans la revue Radiology, contribuent à expliquer les effets mentaux et cognitifs de ce trouble du sommeil, dont la dépression, les troubles anxieux et de l’humeur et les troubles de la mémoire.
· des faisceaux altérés, entrainant une perturbation de la communication entre les différentes zones du cerveau.
· une réduction globale de l’intégrité de la substance blanche dans plusieurs zones de l’hémisphère droit et le thalamus qui régule la conscience, le sommeil et la vigilance.
· des » tracts » impliqués dans la régulation de la fonction cognitive, sensorielle, et dans le sommeil et l’éveil.
· des anomalies identifiées dans le thalamus et le corpus callosum (la plus grande structure de la substance blanche) sont associées à la durée de l’insomnie et à la sévérité de la dépression.
Thalamus touché, horloge déréglée: L’implication du thalamus dans l’insomnie est jugée par les chercheurs comme particulièrement critique, puisque le thalamus abrite des constituants importants de l’horloge biologique du corps. La myéline enfin, cette couche protectrice située autour des fibres nerveuses s’avère également impliquée, avec sa dégradation, dans les anomalies de substance blanche identifiées chez les patients atteints d’insomnie.
L’insomnie a donc son empreinte caractéristique dans le cerveau. Reste à identifier le sens de la relation entre l’intégrité de la matière blanche altérée et l’insomnie.
Source: Radiology (In Press) via Eurekalert (AAAS) 5-Apr-2016 Insomnia linked to damage in brain communication networks (Visuel@Radiological Society of North America)
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