Je cherche une image pour vous épargner les dérapages.
Non, ce n'est pas la cerise sur le gâteau, c'est plutôt un gâteau de cerises à la portée d'un enfant... avide de constructions.
Un enfant en quête de perles pour fabriquer son collier
Et où trouvera-t-il ces perles qui sont souvent hors de prix ?
Réponses : dans ses pensées...
Or nos pensées ne naissent pas toutes faites... Il faut les faire, une à une.
Les composer, les formuler, les recomposer puis les reformuler...
Et de fil en aiguille, les enfiler pour en faire un collier qui vous permet de vous y retrouver... de ne plus vous perdre, ni vous sentir un peu perdu.
La philo-analyse n'est qu'une perle parmi d'autres mais une perle qui vous donne envie d'en avoir d'autres... de vouloir un collier, le vôtre et non celui que l'on vous propose pour vous rallier.
Comment on va procéder concrètement ?
Vous, l'impatient et moi la philo-analyste, qui se doit d'être patiente.
En dialoguant tout simplement... entre amis... entre amis de la sagesse...
Sagesse bien illustrée avec l'image du collier... collier de pensées que nous serons fiers de porter... parce que nous nous sommes donnés beaucoup de mal pour les constituer, les reconstituer, ensemble en échangeant nos consonnes et nos voyelles, nos impressions et nos dépressions, nos bonnes et mauvaises intentions.
Pour penser, il faut transpirer... parce que si toutes les réponses peuvent nous sembler aller de soi, aucune question ne l'est.
Sans être grave, la question, la mise ou la remise en question joue ici le rôle de centre de gravité.
Et malgré les lois de la pesanteur, chacun de nous est appelé à retrouver un peu de grâce pour respirer... à l'air frais sans se laisser polluer, intoxiquer ou contaminer.
Dans une philo-analyse, on questionne, on se questionne jusqu'à ce que notre objet rayonne... tout questionnement est un cheminement, un cheminement en vue d'un rayonnement... pour plus de lumière, plus de clarté, plus de lucidité.
En philosophie, tout est digne d'être questionné, même le moins intéressant est digne d'intérêt...
C'est notre œil qu'il s'agit d'aiguillonner pour revoir ce qu'il voit ou croit savoir... aiguiser l'œil au lieu de déguiser le sujet.
a- Celui-ci me dit qu'il n'en peut plus, que sa bonne femme pèse une tonne et qu'il ne la supporte plus. Question : pourquoi tu ne divorces pas l'ami ?
Et c'est avec ce genre de question qu'il va se rendre compte qu'il y tient à son poids lourd.
b- Celui-là verse de chaudes larmes dans mon cabinet virtuel sous prétexte que sa femme le trompe avec son meilleur ami.
Deux questions : qu'est ce qu'il appelle "ami" ? Est-ce que c'est sa femme qui le trompe ou c'est lui qui s'est trompé de femme ?
Voilà... voilà la vie ou l'avis de mes impatients qui n'attendent pas de moi une psychanalyse, je ne suis pas une psy-électronique mais une philo-analyste qui les aide à cerner leurs démons au lieu de les fuir ou de leur obéir.
Attention !
Je n'ai jamais prétendu que c'était simple. Parce que c'est complexe.
Et si nous dialoguons, c'est pour ne plus avoir de complexes.
Pour devenir... décomplexés... à bientôt !