Fondation Lucie et André Chagnon

Publié le 11 avril 2016 par Raymond Viger

C’est à ses fruits que l’on reconnaît l’arbre dit l’adage. Les restaurants Commensal ont été vendu sans atteindre les objectifs philanthropique. Après plus de 10 ans de controverse les deux projets qui arrivent à terme ne seront pas renouvelés. Il semblerait que le peu d’argent redistribué proviendrait d’exemptions d’impôts et de frais d’intérêts, donc majoritairement du gouvernement. Aucune création de richesse communautaire. Les impôts épargnés par la vente de Vidéotron n’aurait finalement servi qu’à payer des salaires administratifs dont à plusieurs membres de la famille Chagnon. Le gouvernement libéral qui a autorisé le tout n’aura pas fait profiter de ses impôts l’ensemble de la société.

André Chagnon, homme d’affaire, a voulu prouver que les entrepreneurs privés pouvaient montrer au communautaire comment faire pour gérer l’argent du social. André Chagnon a voulu prouver que si on change les lois pour s’adapter à une vision sociale, des objectifs précis pourraient être atteint et le communautaire deviendrait performant.

L’échec semble total. Est-ce que je suis frustré d’un tel résultat. Effectivement. J’ai questionné et dénoncé ces façons de faire dès le début. C’était évident pour moi que nous nous retrouvions sur le Titanic et que tôt ou tard, les icebergs nous rattraperaient.

Il y a cependant un point qui devrait pouvoir être acquis grâce à cette expérience. L’entreprise privée ont souvent le réflexe de dire que le communautaire coûte cher. Que c’est un monde de non performance. Que le communautaire sont des téteux de subvention qui ne veulent que se créer leur « job »…

On pourra faire respirer par le nez le prochain entrepreneur qui osera penser de cette façon.

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