Après Max Payne et Alan Wake, le studio Remedy revient avec Quantum Break. Dans Quantum Break, vous y incarnez Jack Joyce qui a la particularité de pouvoir altérer le temps. Le jeu est sorti sur Xbox One le 5 avril dernier.
Le temps a été brisé. Une fracture dans le temps, créé par une expérience de Voyage temporel ayant mal tourné, progresse à un rythme inexorable. En conséquence, le temps lui-même est maintenant dérèglé, créant des fractures temporelles qui menacent de figer le monde à jamais.
Fiche Technique
- Date de sortie initiale : 5 avril 2016
- Développeur : Remedy Entertainment
- Éditeur : Microsoft Studios
- Plates-formes : Xbox One, Microsoft Windows
- Genres : Jeu d'action-aventure, Jeu de tir à la troisième personne
- Test effectué sur Xbox One d'après une version fournie par l'éditeur
BackGround
Un peu comme les super-héros Marvel et Dc Comics (je pense notamment à Hulk ou Flash) notre héros Jack Joyce était une personne lambda à qui lors d'une expérience spectaculaire qui va mal tourner va se retrouver avec le pouvoir de manipuler le temps. Et comme le disait Benjamin Parker, " un grand pouvoir implique de grandes responsabilités " .
Mais revenons un peu en arrière, car tout commença, le 9 octobre 2016, après six ans d'absence dans sa ville natale de RiverPort, Jack Joyce revient suite à une invitation de son ami d'enfance Paul Serene. Celui ci veut montrer à Jack un projet qui va révolutionner le genre humain. Une fois sur place, Jack découvre que Will (son frère) et Paul on travaillé sur un projet d'une machine à voyager dans le temps. Mais quand Paul lance la démo, rien ne va plus et rien ne se passe comme cela aurait dû être le cas, du moins en façade.
Un incident (im)prévu va amorcer la fracture du temps. Et celle ci va entraîner la fin du temps et la fin DES temps. Un peu à la 24h, Jack n'aura que très peu de temps pour rétablir la situation
"Le temps est un oeuf..."
Gameplay
Sur ce plan, Remedy a bien bossé. Les pouvoirs de Jack évoluent au fil du temps, ils sont présentés lors des premiers actes de l'histoire. Et bien sûr, il sera possible de récolter des sources de chronons tout au long du jeu qui vous permettront de faire évoluer ces fameux pouvoirs. Afin de vous défaire de tous les ennemis, il faudra maîtriser les pouvoirs afin de les enchaîner au mieux. Et là (du moins pour ma part), ce n'est pas toujours évident. Rester planquer pour tuer tous les ennemis n'est pas la meilleure solution. Il faut rester en mouvement et figer les ennemis pour en venir à bout.
Les auteurs de Quantum Break ont remis le Bullet Time au gout du jour
Ok, les pouvoirs de Jack viendront à bout des ennemis, mais ils permettront aussi d'interagir sur l'environnement. Par exemple, il sera possible de revenir quelques secondes dans le passé pour ouvrir un passage qui n'existe plus.
... et cet œuf est cassé...
Ici, pas d'open world et même certaines scènes scriptées, mais cela permet de tenir le scénario.
Graphisme et son
Visuellement, ce n'est pas forcément le plus beau jeu que la Xbox One ait connu à ce jour, mais les effets spéciaux sont indéniablement parmi les meilleurs. Coté son, le doublage français n'est pas toujours au top, ce qui laisse voir quelques problèmes de synchronisation labiale, mais au moins les personnes ayant vu LOST reconnaitront la voix française de Dominic Monaghan, mais je n'ai pas reconnu celle de Shawn Ashmore...
Les nouvelles capacités de Jack le laissent non seulement naviguer dans les fractures temporelles à sa guise mais aussi de manipuler le temps lui permettant ainsi de se déplacer plus vite, de geler ses ennemis ou de se protéger des balles
Alors si la langue de Shakespeare ne vous rebute pas, vous aurez la possibilité de passer le jeu en anglais avec des sous titres en français ce qui sera un plus pour la série (voir ci dessous).
"... on a cassé l'oeuf du temps mec !"
La campagne... et la Série
Une autre originalité de Quantum Break réside dans la présence d'une mini série qui fera le lien entre les cinq actes que compte le jeu. Pour terminer le jeu comptez entre 8 et 9 heures et c'est tout. Et dans ce temps, comptez les cinématiques in-game ainsi que la mini série qui à mon gout est trop longue par rapport au temps de jeu...
Et du coup pour faire la série, cela nécessite de vrais acteurs. Donc si vous regardez des films ou séries, vous reconnaîtrez la plupart des protagonistes ou en découvrirez de nouveau comme Beth Wilder. Et donc ces acteurs ont prêté leur image au jeu, et la capture est assez impressionnante et durant les cinématiques in-game, leurs expressions sur leur visage sont bluffantes, un peu moins durant le jeu.
A chaque fin d'acte et avant la mini-série, Quantum Break nous propose une jonction, petite phase de jeu où le joueur devra effectuer un choix cornélien qui influera sur la suite de l'histoire. S'ensuit un épisode en live action d'une vingtaine de minutes, diffusé en streaming. Ces choix permettront donc de rallonger la durée de vie du jeu et de voir des embranchements différents mais qui mèneront tous à la même fin.
A cela on rajoute les échos quantiques que l'on trouvera dans le jeu et qui seront rajoutés lors de la mini série. Pas de grand changement, mais on peu y voir un intérêt pour rallonger la durée de vie du jeu.
Au Casting, on retrouve Shawn Ashmore incarne le héros Jack Joyce, Aidan Gillen son ennemi Paul Serene, et Dominic Monaghan incarne William, le frère de Jack et Courtney Hope dans le role Beth Wilder, agent double infiltré dans l'organisation Moarch.
Pour finir
En général les histoires parlant de manipulation du temps finissent mal. Enfin comportent certaines incohérences ce qui peut être le cas ici. Si Paul maîtrise aussi le pouvoir du temps tout comme Jack, et qu'il peut se déplacer dans le temps comme bon lui semble, pourquoi Jack ne le fait il pas... Cela me fait penser un petit peu à la série Heroes en son temps.
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