Flaneries parisiennes

Publié le 10 avril 2016 par Antoine Dubuquoy

J'ai fait du sport. Et j'ai carrément mal partout.

J'ai traversé Paris, en roller. Il faisait beau. Je suis allé du côté de République. 

J'ai vu les slogans, les poèmes, les citations écrites sur les murs, sur le sol. Ca m'a rappelé quelques épisodes de ma jeunesse. Les mots, les phrases de Gandhi, Dom Helder Camara. C'était le matin. Un mec grattait sa guitare à l'entrée d'une construction genre yourte modèle bidonville. J'ai compris qu'en gros, le grand capital c'était le mal et qu'il fallait de l'amour. J'ai pensé à Simon & Garfunkel. Les mots des prophètes sont écrits sur les murs du métro, qu'ils disaient. So what? On va où? 

J'ai repris ma ballade en écoutant Iggy. 

Il faisait beau.

J'ai pris un café en terrasse.

Les jambes raidies par le manque d'exercice.

Voila. 

Fin de la parenthèse.