Une grande et belle soirée culturelle et conviviale avec la participation de Jacques Dremeau Docteur es lettres et Yvette Gougeon Lectrice. Nous les remercions pour la qualité de leur prestation . Merci également à Florence Fabre-Dureau, nouvellement Ampusianne, grâce à qui nous avons pu programmer cette soirée.
Romain Gary
Né(e) à : Vilnius, Lituanie (alors Pologne), le 08/05/1914
Mort(e) à : Paris, France , le 02/12/1980
Biographie :
Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, est un romancier français originaire de Lituanie.
Il est le fils de Arieh Leib Kacew et de Mina Owczynska. Kacew est le deuxième époux de la mère de Gary. Gary est élevé par sa mère après le départ de son père du foyer conjugal lorsqu'il était enfant. Gary était juif par ses deux parents.
Après la séparation des parents, Gary arrive avec sa mère en France, à Nice, à l'âge de 14 ans. Il étudie le droit à Paris. Naturalisé français en 1935, il est appelé au service militaire pour servir dans l'aviation où il est incorporé en 1938.
Engagé dans les Forces Aériennes Françaises Libres, durant la Seconde Guerre mondiale, Roman prend le pseudonyme de Gary comme nom de résistant. Décoré commandeur de la Légion d'honneur à la fin de la guerre, il embrasse la carrière diplomatique en 1945. Cette même année, paraît son premier roman "L’Éducation européenne". Pendant sa carrière diplomatique, il écrit de nombreuses œuvres, dont le roman "Les racines du ciel", pour lequel il reçoit le Prix Goncourt en 1956. À partir de la publication de "La Promesse de l'aube", en 1960, il se consacre de plus en plus à l'écriture et quitte le Quai d'Orsay en 1961, après avoir représenté la France en Bulgarie, en Suisse, en Bolivie et aux États-Unis.
Désireux de surprendre et se renouveler, Romain Gary utilise, tôt dans sa carrière littéraire, des pseudonymes. Ainsi, publie-t-il "L'Homme à la colombe", sous le nom de Fosco Sinibaldi, en 1958. Dans les années 1970, il utilise à la fois les noms de Romain Gary, de Shatan Bogat et d'Emile Ajar.
Las d'être la cible de critiques le considérant réactionnaire, du fait de son passé de diplomate gaulliste, il invente une écriture vive et drôle, à rattacher au courant post-moderniste, sous le nom de plume d’Émile Ajar. Son cousin Paul Pavlowitch prête corps à cette allégorie et, en 1975, reçoit le Prix Goncourt pour "La Vie devant soi". La supercherie est révélée par Romain Gary dans son œuvre posthume "Vie et mort d’Émile Ajar". Il est ainsi l'unique double lauréat du Prix Goncourt.
Époux de l'actrice Jean Seberg de 1963 à 1970, Romain Gary est aussi lié au cinéma pour la réalisation de deux films "Les Oiseaux vont mourir au Pérou" (1968) et "Kill" (1971) ainsi que par des adaptations de ses œuvres, telles que "Clair de femme" (Costa-Gavras) ou "La Vie devant soi" (Moshé Mizrahi).
Un peu plus d'un an après le suicide de Jean Seberg (30/08/1979), il se donne la mort en 1980 .
Photos Doriane B