décisif, une chaleur
dont mon corps prenait conscience.
Mes frères multipliaient
leurs purs visages de plantes
à l’orée de ma stupeur.
J’étais beau de leur splendeur.
J’étais grand de leur détresse.
L’espérance, c’est avoir
l’humanité dans ses veines.
***
Marc Alyn (né en 1937 à Reims) – Le temps des autres (1956)