-Que des bonnes histoires ! (5 volumes) = 300 pages (x 5 vol.)
-etc.Les gouvernements n'ont jamais eu souci du bien des français ; ils ont d'autres occupations.
(Jacques Chardonne -1884-1968)
En réalité, la société actuelle, société de transition, de compromis, dite moderne, n'a aucun plan, ne se propose aucun but déterminé, sinon de durer le plus longtemps possible grâce à la méthode qui l'a servie jusqu'ici, celle d'un dégoûtant empirisme.
Il est fou de confier au Nombre la garde de la Liberté. Il est fou d'opposer le Nombre à l'argent, car l'argent a toujours raison du Nombre, puisqu'il est plus facile et moins coûteux d'acheter en gros qu'au détail. ( ?)
Or l'électeur s'achète en gros, les politiciens n'ayant d'autre raison d'être que de toucher une commission sur l'affaire. (Georges Bernanos)
Les hommes de gouvernement, croyez-vous qu'ils ont des principes, des croyances, des convictions ou des idées ? Non, ils ont peur. Peur de l'électeur, peur des villes, peur des campagnes, peur des majorités, peur du papier, surtout du papier des votes, et de l'autre, celui des journaux ; peur de l'opinion, cette rouleuse ; peur de ce qu'ils disent, de ce qu'ils font, de ce qu'ils pensent et peur de leur ombre, c'est-à-dire de l'ombre des poltrons.
C'est pour l'intelligence française et pour notre réputation de peuple libre et spirituel qu'il y a péril, qu'il y aura grand péril tant que nous serons entrainés à la dérive de leurs paniques par ces outres vides et flottantes des votes populaires.
À force d'être médiocres, ces hommes sont redoutables comme ces épidémies, bénignes au début, qui deviennent invincibles et chroniques ; à force d'amoindrir le pays, de le rapetisser à leurs idées, d'y semer leurs procédés, ils finiront par le détruire. (Maupassant)