Chronique de La Luciole
⭐ DesSeins de Olivier Pont
Nombre de pages : 120 pages
Editeur : Dargaud
Date de sortie : 23 octobre 2015
Collection : DesSeins
Langue : français
ISBN-10: 2205074970
ISBN-13: 978-2205074970
Prix Editeur : 17,95€
Disponible sur Liseuse : NONRésumé :
Elles s’appellent Chloé, Mathilde, Alison, Sylvia, Fanny, Elikya, Fleur. Elles refusent qu’on les réduise, qu’on les juge, qu’on les enferme. Alors elles luttent, résistent, s’émancipent. Au fil de ces nouvelles, l’auteur d’Où le regard ne porte pas… parle des femmes, de leur force, de leur fragilité. De leurs seins aussi.
Des fragments de vie subtils, drôles, parfois tragiques et souvent sensuels. Des histoires pleines de douceur et de vérités.
Mon avis :
DesSeins m’avait interpelée à sa sortie, mais je n’avais pas donné suite à ma curiosité. J’appréciais les dessins, mais moins l’idée des histoires courtes, et j’avais peur que ce soit un propos féministe un peu « formaté » et pas très original. Puis une amie me l’a offert car « Tout le monde devrait avoir lu cette BD !!! ».
Maintenant que je me suis fait mon avis, je ne serai pas aussi enjouée (ou devrais-je dire hystérique) qu’elle, mais j’ai vraiment adoré cet ouvrage, et aucune de mes craintes à son sujet ne s’est révélée exacte ! Pour le coup, mon instinct s’était trompé😀
Olivier Pont dresse sept portraits de femmes d’une finesse et d’une subtilité incroyables.
Je dois avouer avoir été surprise que l’auteur soit un homme tant ces personnages féminins semblent vrais, sensibles, avec des questionnements sur la féminité et des ressentis qui m’ont semblé très justes. Comme quoi … la littérature n’a pas de sexe: une femme n’aurait pas mieux raconté ces histoires, à tel point que je ne suis même pas sûre que ma remarque sur l’auteur soit pertinente ^^
Parenthèse faite, je me suis laissée transportée entre ces différentes histoires. Sans pour autant trouver la BD inégale, certaines histoires m’ont forcément plus touchée que d’autres … Je n’ai pas été très réceptive à celle d’Elikya par exemple. En revanche, celle de Mathilde qui, en mai 68 quitte un mari qu’elle n’aime pas, et surtout, celle de Fanny, qui décide de poser nue gratuitement à un cours de dessin (je ne vous révèle pas la raison, elle fait partie de la chute, que j’ai trouvée magnifique…) m’ont bouleversée.
Je n’exagère pas : parfois je devais faire une pause entre deux portraits pour « digérer » celui que je venais de lire…
Les dessins servent bien le propos ; les couleurs un peu différentes à chaque histoire créent une ambiance singulière pour chacun de ces portraits : jaune et bleu pour Alison, les cheveux roux de Fanny qui ressortent bien sur les décors bruns et bleutés… C’est très beau, d’une grande tendresse et cela aide vraiment à se plonger dans l’univers de ces sept femmes.
Franchement, je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus, je pense que les paragraphes précédents suffisent à comprendre que j’ai vraiment adoré ! C’est une lecture qui m’a émue, touchée … et dire que j’ai faillit passer à côté ! Je découvre Olivier Pont avec ce roman graphique, si ses autres parutions sont aussi belles et sensibles, je vais m’empresser de m’y intéresser !
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Chronique de La Luciole
⭐ DesSeins de Olivier Pont
Nombre de pages : 120 pages
Editeur : Dargaud
Date de sortie : 23 octobre 2015
Collection : DesSeins
Langue : français
ISBN-10: 2205074970
ISBN-13: 978-2205074970
Prix Editeur : 17,95€
Disponible sur Liseuse : NONRésumé :
Elles s’appellent Chloé, Mathilde, Alison, Sylvia, Fanny, Elikya, Fleur. Elles refusent qu’on les réduise, qu’on les juge, qu’on les enferme. Alors elles luttent, résistent, s’émancipent. Au fil de ces nouvelles, l’auteur d’Où le regard ne porte pas… parle des femmes, de leur force, de leur fragilité. De leurs seins aussi.
Des fragments de vie subtils, drôles, parfois tragiques et souvent sensuels. Des histoires pleines de douceur et de vérités.
Mon avis :
DesSeins m’avait interpelée à sa sortie, mais je n’avais pas donné suite à ma curiosité. J’appréciais les dessins, mais moins l’idée des histoires courtes, et j’avais peur que ce soit un propos féministe un peu « formaté » et pas très original. Puis une amie me l’a offert car « Tout le monde devrait avoir lu cette BD !!! ».
Maintenant que je me suis fait mon avis, je ne serai pas aussi enjouée (ou devrais-je dire hystérique) qu’elle, mais j’ai vraiment adoré cet ouvrage, et aucune de mes craintes à son sujet ne s’est révélée exacte ! Pour le coup, mon instinct s’était trompé😀
Olivier Pont dresse sept portraits de femmes d’une finesse et d’une subtilité incroyables.
Je dois avouer avoir été surprise que l’auteur soit un homme tant ces personnages féminins semblent vrais, sensibles, avec des questionnements sur la féminité et des ressentis qui m’ont semblé très justes. Comme quoi … la littérature n’a pas de sexe: une femme n’aurait pas mieux raconté ces histoires, à tel point que je ne suis même pas sûre que ma remarque sur l’auteur soit pertinente ^^
Parenthèse faite, je me suis laissée transportée entre ces différentes histoires. Sans pour autant trouver la BD inégale, certaines histoires m’ont forcément plus touchée que d’autres … Je n’ai pas été très réceptive à celle d’Elikya par exemple. En revanche, celle de Mathilde qui, en mai 68 quitte un mari qu’elle n’aime pas, et surtout, celle de Fanny, qui décide de poser nue gratuitement à un cours de dessin (je ne vous révèle pas la raison, elle fait partie de la chute, que j’ai trouvée magnifique…) m’ont bouleversée.
Je n’exagère pas : parfois je devais faire une pause entre deux portraits pour « digérer » celui que je venais de lire…
Les dessins servent bien le propos ; les couleurs un peu différentes à chaque histoire créent une ambiance singulière pour chacun de ces portraits : jaune et bleu pour Alison, les cheveux roux de Fanny qui ressortent bien sur les décors bruns et bleutés… C’est très beau, d’une grande tendresse et cela aide vraiment à se plonger dans l’univers de ces sept femmes.
Franchement, je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus, je pense que les paragraphes précédents suffisent à comprendre que j’ai vraiment adoré ! C’est une lecture qui m’a émue, touchée … et dire que j’ai faillit passer à côté ! Je découvre Olivier Pont avec ce roman graphique, si ses autres parutions sont aussi belles et sensibles, je vais m’empresser de m’y intéresser !