Gabrielle est une femme d’une quarantaine d’année. Parisienne, elle n’a pas vraiment le temps pour sa vie hors de son travail.
Elle court pour récolter ici et là des minutes qui lui sont précieuses pour allonger sa journée de quarantenaire sur-bookée.
Quand lui vient un appel d’un notaire qui lui apprend qu’une maison lui est léguée dans le centre de la France, elle tombe des nues et pense pouvoir boucler l’affaire en quelques jours.
Un billet de train plus tard et quelques heures de voyage lui suffiront pour se rendre compte que la vie prévoit parfois des imprévus…
Un roman qui liasse dubitatif tant dans sa forme que dans son fond. Claire P., mon amie, m’a conseillé ce livre sans trop m’expliquer pourquoi il me plairait.
Je me suis laissée tenter comme elle a pu le faire quand on lui a conseillé, de la même manière.
Un livre qui happe et qui ne lâche plus.
L’écriture, fluide et simple, facilite la lecture et nous plonge dans un univers auquel on ne s’attend pas en commençant. Le mystère, le surnaturel envahissent les pages et donnent au pages qui se succèdent une ambiance toute particulière.
J’ai beaucoup apprécié les quelques heures passées sur ce texte qui donne à réfléchir sur le sens que l’on donne à sa vie, aux priorités et aux places qu’on laisse à nos proches.
Un livre à découvrir si vous aimez être surpris et si vous avez envie de découvrir une auteure qui vaut la lecture.
La brume des apparences, Frédérique Deghelt, Actes Sud, 2014