L’aqueduc de Ségovie a été édifié dans la deuxième moitié du Ier siècle ou au début du IIe, du règne de Claude à celui de Trajan, selon les sources.
Long de 881 mètres, il a une hauteur maximale de 28,5 mètres et 27 mètres au minimum. L'eau qu'il transportait, sur une pente de 1 %, prenait sa source dans la rivière Fuenfria à 17 km de Ségovie pour l'acheminer dans la région de Acebeda, 15 km plus loin. Il compte en tout 166 arcs. Les 20.400 blocs de granite ne sont liés que par leur propre poids, sans aucun mortier, grâce au parfait équilibre des forces. On peut voir des petits trous dans les pierres : ils servaient pour glisser des pinces auto-serrantes.
La légende dit qu'une femme faisait tous les jours les 19 km à pieds pour aller chercher l'eau à la source et un soir à l'aube elle dit : « Je donnerai mon âme à celui qui fabriquera un système pour ramener l'eau dans la nuit à la ville. » Le diable exauça son voeu contre son âme, mais au lever du soleil il manquait une pierre ; la fille put ainsi garder son âme et le diable dut le terminer ; on dit que les trous dans les pierres sont les traces de doigt du diable.
En 1974, les 2000 ans du monument ont été célébrés : à cette occasion, une plaque commémorative offerte par la ville de Rome a été posée sur le monument.
L’aqueduc de Ségovie a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985.
Cet aqueduc est sans aucun doute le plus important vestige romain de toute l'Espagne, perpétuant l'image de la ville de Ségovie.
A voir un jour.
D'après Wikipédia
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