Happiness therapy, acte 2

Des hauts et des bas, c'est assez normal dans toute vie, non ?Après tout, on ne navigue pas sur des mers d'huile... Et puis, quelque chose d'extrêmement lisse et calme, c'est aussi assez ennuyant à la longue. Si je pouvais trouver un chouette équilibre entre des creux de 30 mètres et une platitude absolue... Ça me conviendrait plus que bien.

J'ai donc parlé à " ma " psy( chologue) de mes inquiétudes pour l'avenir, de mes craintes de ne pas pouvoir devenir mère et de mes difficultés à m'autoriser à me sentir bien (ou plutôt de ma grosse tendance à m'accabler de reproches et de critiques).

Évidemment, j'ai encore beaucoup pleuré. Beaucoup croisé les bras, les mains et les jambes aussi... J'en suis encore ressortie vidée et toute retournée à l'intérieur. Mais avec des pistes vers quelque chose de mieux.

Elle a déjà une question imparable "À quoi ça vous avance ?", sous entendu à quoi ça vous avance :

• d'être aussi négative/pessimiste face à l'avenir ?
• de rester bloquée dans le passé (et de pleurer autant, maintenant il est temps d'aller de l'avant) ?
• d'avoir peur ?
• de vous critiquer et d'être aussi dure avec vous-même ?

À l'évidence, ça ne me sert à rien de bon, je le sais bien. Mais ça fait du bien de l'entendre de la part de quelqu'un de neutre. Ça fait du bien aussi de l' entendre. Parce que me le dire, avec une petite voix toute effacée dans ma petite tête de mule, ça n'est pas très efficace...

Ce qui fait du bien aussi, c'est d'entendre (une fois de plus quelqu'un de neutre/pas votre chéri/pas votre petite maman/pas une amie) vous dire que vous méritez tout autant que n'importe qui d'être heureuse. Ça paraît assez évident quand il s'agit d'un de nos proches, mais quand il s'agit de soi, il en va souvent autrement...

Bref, ça me fait un peu penser à du renforcement positif.

J'ai aussi un petit exercice à faire à la maison : me sourire dans le miroir et me dire un petit truc gentil. La pour le moment c'est un peu mission impossible, NO WAY, y a pas moyen que je fasse un truc pareil. C'est déjà bien si j'arrive à ne pas penser un truc méchant ! Pour le moment, je vais déjà travailler ça : me regarder (au lieu de m'apercevoir quand je m'habille ou quand je me prépare dans la salle de bain) et arriver à ne pas me montrer trop critique. Je crois que c'est l'exercice qui va me demander le plus de mal.

Et troisième piste : m'autoriser à faire plus de choses qui me rendent "heureuse", avoir plus d'activités épanouissantes. Par exemple, je ne dessine pas très bien, mais j'adore ça, alors pas de raison de m'en priver. Ou encore : j'ai super envie de bricoler, mais je me dis qu'il y mieux (plus important et plus urgent) et bien certes, mais prendre le temps de se faire plaisir c'est indispensable...

En résumé :

• combattre, rejeter les pensées négatives qui ne sont effectivement que des pensées, des croyances inutiles qui n'apportent rien de bon,
• se sourire à soi (aïe caramba !)
• s'autoriser des activités épanouissantes.

Un petit coin pour partager uniquement mes bidouilles créatives, sans chichi, ni blabla :) Envie d'un espace de loisirs et de partage.