Mes derniers petits soucis de santé auront eu l'immense mérite de m'ouvrir les yeux. J'ai, depuis bien trop longtemps déjà, fait ce qu'on voulait que je fasse. École, études, métier... durant toute ma vie scolaire et professionnelle j'ai été articulé de toutes parts comme un pantin au bout de fils.
Même si je n'ai jamais eu la chance d'avoir une réelle vocation, depuis enfant déjà j'avais quand même un goût marqué pour l'électronique et l'informatique. Assez jeune également, je commençais à m'intéresser à la finance.
Malgré cela, je n'ai pas fait d'apprentissage en électronique parce que ma mère pensait que ce n'était pas assez bon pour moi. Il fallait que je fasse des études. Alors quand j'ai commencé à parler d'économie, ma mère m'a fortement incité à me décider pour une autre voie, pour des raisons que j'ignore encore aujourd'hui. Finalement je me suis tapé des études de merde, parce que je n'avais strictement aucune idée de ce que je pouvais bien faire d'autre.
Par la suite, quand j'ai voulu revenir à mes premiers amours, c'était déjà trop tard. J'étais largué. Alors j'ai bricolé, au sens figuré. Je me suis casé dans un métier de merde, en essayant tant bien que mal d'y ajouter quelques pointes de finance et d'informatique de ci, de là. Sans grande conviction, et sans grands résultats.
Alors, est-ce que ça aurait été différent si j'avais tenu tête quand j'étais plus jeune et continué sur les voies qui me titillaient ? Sans doute, ça aurait été plus facile. Sans doute aussi, la goutte d'eau n'aurait pas fait déborder le vase aussi vite. Mais en fin de compte, avec ma personnalité INTJ, je n'aurais de toute façon pas pu tenir beaucoup plus longtemps en tant que simple salarié. Ou alors il aurait vraiment fallu des conditions de travail qui offrent une autonomie monstrueuse.
Aujourd'hui, à travers ce blog, j'ai une activité qui m'offre tout ce dont j'ai toujours rêvé : l'informatique, la finance, l'indépendance et même l'écriture, pour laquelle j'ai pris goût plus tardivement.
Cette fois je ne laisserai pas passer le train une fois de plus. Je vais peu à peu me désengager du monde professionnel, émotionnellement d'abord, intellectuellement ensuite et financièrement pour finir. Comme je l'ai déjà mentionné, dans huit ans au plus tard, tout ce cirque sera terminé.
Tic, tac, tic, tac...