La fille de Brooklyn ; paumé, noyé, j’ai pourtant aimé !
Publié le 06 avril 2016 par Halleyjc
La fille de Brooklyn, c’est la femme qui hante le roman sans être physiquement présente, puisqu’elle a disparu. Les investigations de mon héros, Raphaël, pour retrouver celle qu’il aime, l’entraînent dans une cascade de découvertes, de rencontres et de témoignages, parfois complémentaires, parfois contradictoires qui, à la manière d’un kaléidoscope, vont dessiner un portrait fragmenté de cette femme mystérieuse. En fin de compte, le roman est entièrement construit autour de la présence/absence de mon héroïne : au détour de souvenirs et de flash-back, tout le monde parle d’elle, tout le monde la cherche, mais personne ne sait qui elle est vraiment. Et celui qui la connaît le mieux, parce qu’il a toutes les cartes en main, c’est le lecteur. Enfin, c’est ce qu’il croit ! Je pense que ce côté incantatoire, fantomatique et ambigu de mon héroïne donne à mon roman sa singularité.