The Durrells // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Adaptée de « The Corfu Trilogy » de Gerald Durrell par Simon Nye (Down Dog, Reggie Perrin), The Durrells est un léger rayon de soleil qui ne demandais pas beaucoup plus que d’être apprécié en tant que tel. Je ne connaissais pas du tout l’oeuvre dont est tirée la série mais après Julian Fellowes qui adapte Doctor Thorne, cette nouvelle adaptation était presque la suite logique des choses. Quoi qu’il en soit, cette adaptation en six épisodes promet de belles choses ici pour le moment. On retrouve bien évidemment tous les éléments que l’on aime dans les séries d’époque britannique, ce qui permet de passer un agréable moment, surtout qu’en ces temps maussades, cela fait plaisir de voir quelque chose d’aussi champêtre. Le côté bucolique de The Durrells est assez chaleureux et nous offre une vision de l’époque presque innocente. Sans compter sur le ton très léger, permettant de lâcher un peu d’humour au milieu de tout ça, histoire de ne pas nous embrumer l’esprit de choses trop déprimantes à une époque où beaucoup de séries semblent jouer sur la dépression du quotidien actuelle. ITV est une chaîne qui a une offre assez large en termes de séries d’époque et elle ajoute maintenant celle-ci à son éventail.
Louisa Durrell voit sa vie bouleversée et doit gérer en plus des enfants atteignants l'âge adulte et très turbulents. Dans les années 1930, les possibilités d'une femme sont limitées, elle décide d'emmener tout le monde à Corfou.
The Durrells retranscrit alors de façon très jolie et mignonne le charme et l’innocence de la vie de famille des romans situés dans cette époque. A certains moments, on retrouve un peu de Marcel Pagnol pour prendre une référence française. Simon Nye tente donc avec le scénario de jouer avec l’alchimie qu’il y a entre les acteurs du casting. Milo Pakrer est à la fois adorable et si naturel sous les traits du jeune Gerry. On retrouve donc la curiosité des enfants dans une aventure bucolique comme celle-ci. J’ai alors pensé à des films comme Le Papillon avec Michel Serrault et des tas de films du même genre mettant en scène des enfants avec des adultes. Mais avec un regard très champêtre des choses bien entendu. Finalement le seul défaut de The Durrells c’est peut-être de manquer cruellement de développement de personnages. Ces deniers sont donc là mais un peu mal définit par le récit. Certes, tout le monde a des envies mais globalement, on ne sait pas trop dans quelle direction cela veut réellement aller. Quoi qu’il en soit, The Durrells est une série assez fun et chaleureuse qui vient s’ajouter au paysage sériel britannique sans problème. Je vais continuer l’aventure avec grand plaisir, en espérant que cela soit aussi charmant sur la longueur que ça ne l’a été jusque là.
Note : 6.5/10. En bref, une jolie aventure champêtre.