Dimanche soir à Bangalore.
Soirée silencieuse après un désormais traditionnel brunch de fairwell à ceux qui s’en vont de Bangalore.
Être expatrié, c’est accepter que les amitiés se forgent rapidement, que les sentiments amicaux (ou plus encore) surgissent, éclairent une existence que l’on a construite dans l’idée du présent puis consentir qu’arrive le temps des au revoir que l’on aimerait temporaires.
Le temps ici file vite. Mais les relations entre étrangers sont fortes et sincères, à base de voyages, d’expériences, de diners et de danses, de weekends épuisants mais revigorants.
Et puis c’est le silence, et l’on doit reconstruire, toujours et encore.
Sisyphe de l’amitié et chercheur d’un peu plus, je hais ce temporaire, même s’il engendre des rencontres exceptionnelles.
Bon vent à Linda et Per, souvenirs d’Amélie, Charlotte et Olivier et en avant pour de nouvelles aventures, fort de plus d’ami(e)s disséminé(e)s aux quatre vents…