J’ai souvenir d’insomnies à Paris, ou à New York, passées à entendre les sirènes de police, à imaginer où allaient les bruits de pas sur la chaussée, et à écouter pour la enième fois les informations de France Info ou les chroniques lointaines de RFI.
Cette nuit, alors que mon téléphone égrainait les heures, j’ai pu me plonger dans le silence complet de la ville. Pas un bruit, lointain ou proche. Pas de chien rythmant l’obscurité de ses jappements solitaires.
Seuls deux policiers, vers une heure et demi, discutaient devant chez moi, puis le moteur de leur moto s’éloigna lentement.
Résultat des courses, un certain brouillard neuronal ce matin… La journée va être longue !