S’il y a bien une chose que les indiens dévorent avec bonheur et accommodent à toute les sauces, poudres, épices et autres piments, ce sont les noix de cajou.
L’Inde est le premier producteur au monde de l’amande de l’anacardier, découvert par les portugais au Brésil et apporté par ces derniers dans leur colonie du sud de l’Inde qui devint par la suite l’État du Kerala.
250 000 tonnes sont produites chaque année ici.
Alors cher lecteurs, savez-vous comment on obtient une noix de cajou ?
Peut-être n’est ce pas une information qui bouleversera votre journée, mais lors des diners mondains, cela ajoutera, j’en suis sur, à votre superbe (la question de la pousse de l’ananas en est un autre exemple. Selon mon expérience, 90% des gens interrogés vous répondront que l’ananas pousse dans un arbre. Comment, vous auriez répondu ça aussi ?).
Revenons à nos noix de cajou.
Elle est placée dans une coque à l’extrémité d’un fruit, la pomme de cajou, comme vous pouvez le voir sur cette peinture. Une fois mure, la pomme tombe sur le sol et la coque est prête à être récoltée. Elle est ensuite grillée et une fois l’intégralité de la résine qui l’entoure consumée, la noix apparait au centre.
Bien entendu, toutes les composantes ont trouvé une utilité, de la coque qui sert de matériaux de chauffage, la résine sert à l’alimentation du bétail, et la noix en elle même se décline en huile ayurvédique, en encre, vernis etc.
Pour en savoir plus et passer -enfin- pour le spécialiste de la noix de cajou, rendez vous sur Wikipedia ici, et sur le site de l’Anacardium ici