Encore, et encore, l’Inde craque, se fissure, explose.
En ce moment, et depuis hier soir, des attaques terroristes de grande ampleur s’abattent sur Bombay.
80 morts et plus de 900 blessés.
Deux grandes différences avec ce qui s’est passé précédemment.
Tout d’abord, les cibles ne sont plus les marchés et les rassemblements populaires, mais les grands hôtels et les expatriés.
Le Time of India titre Army moves in Oberoi, Taj to flush out terrorists, l’Oberoi et le Taj étant deux des plus grandes chaines de 5 étoiles en Inde.
Au moment où j’écris (8h du matin) il reste encore un nombre indéterminé d’étrangers pris en otage au sein de ces hôtels, les groupes terroristes cherchaient activement des Américains et des Anglais.
La seconde différence réside dans le fait qu’il ne s’agit pas de bombes que leurs auteurs abandonnent au milieu d’une rue, mais d’opérations quasi militaires apparemment organisées et planifiées.
Simultanément, des groupes mobiles ont attaqué sept cibles, les plus emblématiques de la ville; le terminal ferroviaire, deux des plus grands hôtels, l’aéroport domestique, deux hôpitaux et un centre commercial.
C’est la guerre à Mumbai, et la police se bat contre des AK 47 et des grenades.
Un baril de poudre, et beaucoup, beaucoup d’allumettes.