Lorsque le Soleil disparaît du ciel indien, à peu près à 18h30 tous les jours que le ou les bon(s) dieu(x) fait (ou font), l’air s’emplit de cris, plaintes, et bruits annonçant que les animaux deviennent pour quelques heures les maîtres de la ville.
Les mélodies croasseuses des corneilles et autres corbeaux laissent place aux sifflements courts des buses, qui eux même s’effacent devant les cris brefs et plaintifs des écureuils.
Les chiens ferment la marche pour le principe, et Bangalore, du moins dans mon quartier, s’endort.
Normalement, cela se passe ainsi, mais qu’ai-je vécu de normal jusqu’ici ?
Pas grand chose, il faut avouer, (rappelez vous ici).
Hier soir, le cycle musical touchait à sa fin.
J’étais à ma table, éclairé par une seule lumière rescapée des coupures de courant, lorsque j’entendis un son plaintif, entre celui d’un expatrié qui goûte pour la première fois le masala, et celui des marchands de papier qui passent le matin en bas de chez moi.
Un coup d’œil à la fenêtre… rien.
Prenant mon courage à deux mains et ouvrant la porte de la terrasse, je me suis rendu compte qu’il s’agissait…. d’un mouton, acheté par le voisin d’en face en prévision de la fête de l’Aïd, célébrant le sacrifice d’Abraham..
Le mouton, étranger au cycle musical pré-cité a bouleversé les habitudes animales de la nuit, qui s’est passée comme suit:
Cri du mouton => aboiements du chien d’à coté => réponse enjouée de la gente canine du voisinage =>peur du mouton =>cri du dit mouton => etc.
Vivement le méchoui.
Et bien parce qu’à la mort de Nobel, en 1896, la Suède et la Norvège étaient liés par la fameuse Union Norvège-Suède, la Svensk-norska unionen qui perdura entre 1814 et 1905 et dont voila le drapeau.
On en apprend des choses sur Blogalore non ?