un périple...

Publié le 03 avril 2016 par Micheltabanou

Pour arriver à Kongheul il faut franchir près de 400 kms depuis Dakar sur une RN1 très fréquentée car devenue un axe économique majeur des échanges entre le Mali et le Sénégal. Il faut passer par diverses localités encombrées, lieux de marchés dynamiques et points de rencontres des vilages alentours. Cette route est un long marché ambulants. Dans chaque agglomération, des deux côtés de la route, sont présentes les échopes des ferronniers, les salons de coiffure, les petits restaurants, les dibiteries, les pièces détachées en tout genre pour des réparations improbables, les étals de mangues,bananes, pastèques, melons, arachides, oranges et citrons,... sans oublier dans leur errance les chèvres, moutons et zebus. La route bordée de latérite, traversant une savane avec des baobabs épars, est longue, parfois cabossée et toujours sous un soleil de plomb que la clim du 4X4 peine à adoucir. Une étape est la bienvenue à Kaollack pour se restaurer chez Le Marseillais. Une figure! Un lieu emblématique sorti du carnet secret de mes amsi Jean-Jacques et Doudou. Pose devant le drapeau de l'OM! Pour parcourir ce long bitume il faut savoir que près de 40 kms sont en travaux de refection et qu'il faut emprunter une piste parallele où des nuages de poussière ocre rouge nous envelopent et nous dissimulent les véhicules en sens inverse qui partagent cette voie provisoire. Les traversées de villages sont exemptes de ces trainées ocres car des camions citernes arrosent la voie pour protéger les populations riveraines. Ce long passage chaotique de 40 kms est un épreuve supplémentaire pour atteindre après près de sept heures de route Koungheul. Mais ilfaut aussi compter sur l'inévitable panne en pleine savane, à proximité d'un petit village Peuhl, à 40 kms de Koungheul. Stop des camions maliens en contre sens pour leur demander un bidon d'huile. Manque d'eau, manque d'huile, manque de liquide de refroidissment, manque de pot sous un soleil de plomb qui pointe ses 43°. Négligence d'un chauffeur pour nous stopper plus d'une heure dans l'attente du véhicule sauveur de Souleyman M'Boup, mon am le Ier adjoint au maire. Bilan de cet épisode: voiture nase et changement de chauffeur et de véhicule pour les jours à venir. Ce véhicule si nécessaire pour, lors de notre séjour, effectuer notre tour d'inspection des latrines que nous finançons et des différents points de levée des ordures solides. Mais c'est une autre histoire... car au lendemain d'une nuit sans confort et hygiène - et c'est un euphémisme - deux journées intenses d'assises nous attendaient.

la panne, la négociation avec les chauffeurs de poids lourds maliens et les sprectateurs de ce spectacle innatendu!

restauration chez le Marseillais

la route et ses embûches...