Nicolas Rey, Les enfants n’iront pas au paradis, Au Diable Vauvert, janvier 2016, 154 pages, 14€50
On l’avait attendu avec impatience ce nouveau roman de Nicolas Rey. Le voilà enfin en librairie depuis cette rentrée littéraire de janvier. Comme à son habitude, on retrouve le charme et la petite musique de Nicolas Rey.
Les enfants qui mentent n’iront pas au paradis nous raconte l’histoire de Gabriel, écrivain, qui se retrouve célibataire. Justine vient de le quitter. Et il tombe amoureux de Catherine. Jusque là, tout va bien. Sauf que Catherine n’est autre que l’institutrice de son fils. Mais si ce n’était que ça… Elle est aussi militante du Parti National, parti fictif représentant en réalité le Front National…
L’amour n’a pas de limite. D’ailleurs, Gabriel le dit lui-même :
L’amour, ce n’est pas fait pour se reposer et encore moins pour sauver sa peau.
On se laisse entraîner dans cette histoire d’amour pour le moins étonnante. Toujours dans un mélange de délicatesse et de cynisme, Nicolas Rey nous embarque dans son univers. Mais au bout des 150 pages, on aurait eu envie de rester un peu plus avec lui…
Quelques citations pour le plaisir :
Maintenant, voilà ce qu’on appelle le revers de la médaille : tout le monde était devenu croyant. Jamais les lieux de culte n’avaient connu un tel succès. Les rabbins, les curés, les imams prêchaient à guichets fermés.
Et cette citation, comme un clin d’œil à Fabrice Luchini ?
Là, Gabriel pige qu’il doit réfléchir très vite, parce que, attention, gros caractère la meuf, aucun droit à l’erreur.
Site des éditions Au Diable Vauvert
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