C’est sur le SILO, blog de Lucien Suel (suivre le lien dans la colonne de droite), que j’ai lu les premiers textes de Cédric Bernard, repris de son recueil C’est le matin que l’on grandit. Et j’ai commandé l’ouvrage à l’auteur (lesmotsdesmarees@gmail.com). C’est une feuille de papier Vergé 210 gr - format 21x29,7 - trois pliures - huit pages, imprimée et assemblée par l‘auteur, qui arrive par la poste quelques jours plus tard. Il ne reste qu’à lire. Un matin après l’autre, rencontrer lui, puis elle, et même le chien. Commencer, se lever, découvrir, écrire, même ces jours où « il n’y a pas de scénario à élaborer, car pas de représentation à jouer ». Et marcher. Puisqu’on ne peut empêcher le temps « d’arracher les petits bouts de sommeil ». Éveiller sa voix, la voie. « À l’arrivée, (on) ne sait plus trop » s’il faut refaire le parcours, l’effet des pliures faisant suivre la page 8 de la page 1 ; alors, on recommence, on commence, chaque matin.
Et je me suis souvenu du spectacle de Ktha Compagnie : Juste avant que tu ouvres les yeux.