That's me in the corner
While you're in it, life seems epic. Fiery, tenuous, and unpredictable. But once you have some distance from it, everything seems to shrink, until it's almost out of focus.
On veut laisser une trace et on vit dans ce madworld à tourner et tourner en rond, désœuvrés. Prendre conscience que, de la banalité quotidienne, fractal dans le fractal, on ne laissera rien de pérenne. Se sentir inutile. Obsessionnellement. Se voir comme ça, d'un point de vue imaginaire, géométral, engoncé dans la foule anomyme et insipide des jours qui se suivent, ressemblant à un lent dépérissement. On veut laisser une trace et on ne laisse rien qu'un visage de sable à marée montante, bientôt disparu. La conscience de ça est phobique, comme un grand spleen qui vous enveloppe, gribouille tout de gris estompés.