Critiques Séries : Scandal. Saison 5. Episode 16.

Publié le 02 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Scandal // Saison 5. Episode 16. The Miseducation of Susan Ross.


Encore une fois, la série ne créé pas forcément de grandes surprises. Elle se contente de se laisser porter par les évènements, pensant que c’est suffisant pour nous donner l’impression que la série fonctionne encore et qu’elle n’a pas perdu la main, sauf que l’on sait pertinemment qu’elle a complètement perdu la main. « The Miseducation of Susan Ross » n’était pas nécessairement un mauvais épisode mais il n’était pas brillant pour autant. La série continue de se répéter et utilise toujours les mêmes ressorts narratifs ce qui dans un sens est un vrai problème qu’ils n’arrivent pas à surmonter. C’est peut-être bête mais je pense que Scandal est une série qui souffre aussi du fait que cela dure depuis 5 saisons et que parfois, il faut savoir s’arrêter au bon moment. Scandal n’a pas la facilité de renouvellement d’une Grey’s Anatomy par exemple et elle n’arrive pas à faire de ses personnages des gens intéressants. L’héroïne est effacée, certains personnages sont même devenus irritants au passage. Du coup, ce qui m’a intéressé là dedans c’était le but de l’épisode, qui faisait suite à la fin électrique du précédent. Au delà de ça, il manque cruellement de nouvelles idées et l’on a rapidement l’impression que finalement la série se prend trop la tête pour très peu de choses derrière.

La narration de cet épisode est donc tout ce qu’il y a de ennuyeuse, sans surprises et surtout sans intérêt. L’épisode tente de nous offrir des rebondissements dans la campagne présidentielle (ou en tout cas la primaire) mais rien ne se passe vraiment. Cet épisode n’apporte vraiment rien de plus et son seul avantage est d’avoir réussi à reprendre là où l’on avait laissé l’épisode précédent : avec le débat de la primaire républicaine. Mais il y a des intrigues que je ne peux plus me voir en peinture comme celle de David Rosen et Susan. Susan, seule dans sa campagne, est sympathique. C’est quelqu’un qui a une vraie énergie communicatif et qui donne un vrai élan à Scandal. Mais dès qu’elle se retrouve coincée avec Rosen, les choses sont beaucoup plus complexe. Si j’étais Shonda Rhimes, je ferais quelque chose du genre de La Chute de la Maison Blanche ou White House Down et je liquiderais une partie des personnages de Scandal. La série a besoin de faire quelque chose de ce genre là mine de rien, peut-être beaucoup plus que d’autres séries. Mine de rien, elle n’a jamais appliqué le schéma de Grey’s Anatomy et de tous ses morts (à moins qu’il faille attendre la saison 6 comme avec Grey’s Anatomy et son final assez tordant). Il n’y a donc rien de neuf dans cet épisode et ce n’est pas faire apparaître Jimmy Kimmel qui va changer grand chose.

Note : 4.5/10. En bref, la série prend encore tout du mauvais pied.