HEC sous pavillon nordique
C’est un coup de tonnerre. On apprend ce matin qu’il va y avoir du changement dans la paysage des écoles de commerce. Grace à une augmentation de 100% des frais de scolarité l’EDHEC continue son expansion nationale et internationale en rachetant HEC Paris et l’EM Lyon. Les étudiants ne savaient pas où allaient leurs frais de scolarité, mais grâce au discours du directeur de l’EDHEC les choses sont désormais plus claires. Seul le nom de l’école lilloise sera conservé, mais les campus d’Écully et de Jouy-en-Josas seront gardés comme annexes. Le but de ces deux acquisitions est bien sûr d’accroitre l’influence et le rayonnement de l’EDHEC, for business.
Réactions des étudiants
Les réactions sont tout aussi nombreuses que diverse. Evidemment les étudiants d’HEC redoutent le fait de cotoyer les élèves du Nord de la France réputés pour être « sales, sectaires, violents et fiers » mais aussi de très talentueux élèves. En effet, les réactions récoltées sur le terrain nous expriment leur « peur de tomber dans l’oubli » et de n’être plus que l’ombre d’eux-mêmes. Un étudiant refuse même de continuer ses études à HEC car il sait que les EDHEC « passeront partout devant lui, ca vaut plus le coup de faire des études » nous dit-il. Les réactions des étudiants de l’EDHEC sont plus réjouissantes. Sur le campus c’était la fête hier d’ailleurs. « Aux OJO tout le monde en parlait, c’était dans les tuyaux » nous raconte un étudiant, « on n’y croyait pas. » C’est cependant véridique aujourd’hui.
Les vraies raisons
Sous couvert d’augmenter son prestige, le rachat de ses concurrents par l’EDHEC pourrait reposer sur des motifs beaucoup moins nobles. En effet, une source anonyme de l’administration lilloise nous l’a avoué à demi-mots. L’objectif est de diluer les péchés des étudiants de l’EDHEC dans la masse des autres écoles. Le premier fléau à éradiquer est celui de l’inceste. En ne se reproduisant qu’entre eux, les étudiants de l’EDHEC ont développé des maladies génétiques ainsi qu’un alcoolisme héréditaire. Même les plus prudes y succombent ! L’administration compte sur les étudiant(e)s lyonnais(es) et parisien(ne)s pour mettre fin à cette contagion. L’alcoolisme, parlons en. Une étude interne a démontré qu’un étudiant de l’EDHEC était en moyenne à une alcoolémie de 1.24g à l’échelle d’une journée, avec des pics quotidiens à 2.93g entre 1h et 3h. Avec 93% d’alcooliques confirmés sur son campus, l’EDHEC espère noyer ses alcooliques parmi ses 810 nouveaux étudiants. Enfin, l’ultime raison de ce rachat est aussi d’avoir des étudiants en cours. Il faut savoir qu’un étudiant de l’EDHEC, aussi talentueux soit-il, va en moyenne a 4h30 de cours dans la semaine. Si l’EDHEC a racheté ses concurrents, c’est aussi pour peupler ses amphis.
Quelles que soient les véritables raisons derrière ces acquisitions, une chose est sûre : c’est que l’EDHEC a de beaux jours devant elles, et que ses étudiants aussi. Après tout, quoi de mieux que d’agrandir son réseau d’énergie ?