La mort n’existe pas : tout est présence, éternellement
pas un battement de ton cœur ne peut se perdre
il continuera de retentir dans les jardins
quand déjà tu reposeras dans l’humidité de la terre
Ce qui criait en toi durant les longues nuits
continuera de vivre sous le couvert des hêtres
dans le souffle fiévreux des orages d’été
Et chaque élan d’amour de ton cœur
sera là, intact encore, au creux des nuits de mai
dans l’appel caressant des sombres feuillages
Tu peux penser ce que tu veux :
tout est présence,
éternellement.
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Nathan Katz (1892-1981) – Traduit par Gérard Pfister