{Ciné} Saint Amour, Ave César et Kung Fu Panda 3

Par Alittlepieceof @Alittle_piece

Retour sur les 3 derniers films que j'ai vu sur grand écran. Et vous quels films avez-vous vu ces temps-ci ?

Tous les ans, Bruno fait la route des vins... sans quitter le salon de l'Agriculture ! Mais cette année, son père, Jean, venu y présenter son taureau champion Nabuchodonosor, décide sur un coup de tête de l'emmener faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui. Et s'ils trinquent au Saint-Amour, ils trinqueront bien vite aussi à l'amour tout court en compagnie de Mike, le jeune chauffeur de taxi embarqué à l'improviste dans cette tournée à hauts risques entre belles cuvées et toutes les femmes rencontrées au cours de leur périple...

Delépine et Kerven quoiqu'on en pense sont de grands sentimentaux et ils le prouvent une fois encore avec Saint Amour, un film déclaration d'amour au monde agricole. L'histoire débute en plein salon de l'agriculture avec des images de veaux, vaches, cochons d'une grande tendresse envers l'animal. Tendresse... c'est bien le mot qui vient à l'esprit après le visionnage de ce film. Tendresse envers un métier difficile, peu reconnu, mal perçu, tendresse aussi et surtout envers les personnages.
Depardieu joue un papa poule, toujours très attaché à sa femme pourtant disparue, un papa qui s'inquiète pour son fils mais ne trouve pas toujours les mots pour le lui dire... Poelvoorde joue le fils, en manque d'amour, d'amour physique, d'amour charnel, en manque de reconnaissance, persuadé de subir la mauvaise image de son métier, d'être perçu comme un cul terreux... C'est vrai, il est bourru, il est bourré la plupart du temps et pourtant, tout ce qu'il réclame, c'est de l'amour.
Ces deux là vont partir en road trip sur la route des vins en compagnie de l'improbable chauffeur de taxi joué par Vincent Lacoste que j'avais beaucoup aimé dans Hypocrate et qui a gagné en maturité malgré son rôle de looser sexuel. Ces 3 là n'ont pas grand chose en commun à première vue mais ne sont finalement à la recherche que de la même chose... et il finiront par la trouver, de la plus étrange des façon, à travers une jeune femme sublime dont le regard crève l'écran et dont le prénom ne peut avoir été choisi par hasard.
De bons dialogues (l'analyse des 10 stades de la cuite est magistrale), des scènes drôles mais tout de même pas le meilleur film des deux réalisateurs. C'est pour autant une très jolie comédie sur laquelle souffle un joli vent de liberté.

La folle journée d'Eddie Mannix va nous entraîner dans les coulisses d'un grand studio Hollywoodien. Une époque où la machine à rêves turbinait sans relâche pour régaler indifféremment ses spectateurs de péplums, de comédies musicales, d'adaptations de pièces de théâtre raffinées, de westerns ou encore de ballets nautiques en tous genres. Eddie Mannix est fixer chez Capitole, un des plus célèbres Studios de cinéma américain de l'époque. Il y est chargé de régler tous les problèmes inhérents à chacun de leurs films. Un travail qui ne connaît ni les horaires, ni la routine. En une seule journée il va devoir gérer aussi bien les susceptibilités des différentes communautés religieuses, pour pouvoir valider leur adaptation de la Bible en Technicolor, que celles du très précieux réalisateur vedette Laurence Laurentz qui n'apprécie que modérément qu'on lui ait attribué le jeune espoir du western comme tête d'affiche de son prochain drame psychologique.Il règle à la chaîne le pétrin dans lequel les artistes du studio ont l'art et la manière de se précipiter tous seuls. En plus de sortir une starlette des griffes de la police, ou de sauver la réputation et la carrière de DeeAnna Moran la reine du ballet nautique, Eddie Mannix va devoir élucider les agissements louches du virtuose de claquettes, Burt Gurney. Cerise sur le gâteau, il a maille à partir avec un obscur groupuscule d'activistes politique qui, en plein tournage de la fameuse superproduction biblique AVE CÉSAR lui réclame une rançon pour l'enlèvement de la plus grosse star du Studio, Baird Whitlok. Le tout en essayant de juguler les ardeurs journalistiques des deux jumelles et chroniqueuses ennemies, Thora et Thessaly Thacker. La journée promet d'être mouvementée.

Totalement décousu ! Je n'ai à vrai dire par tout pigé au film tant les scènes se succèdent sans que j'en ai compris la lien...
Alors oui, c'est l'histoire d'Eddie Mannix qui dort peu, travaille trop, dans un milieu où tout semble ingérable... le cinéma ! Il doit faire face aux caprices de tous, acteurs, journalistes, réalisateurs... Il n'a pas une vie facile Eddie... Le spectateur le suit à travers le studio dans lequel il travail et c'est l'occasion assez jubilatoire d'assister aux reconstitutions de grandes scènes du cinéma des dernières années de l'âge d'or d'Hollywood. Péplum, comédies musicales ou aquatiques... les frères Cohen ont du prendre un malin plaisir à réaliser tout cela, mais très vite le spectateur s'ennuie.
Pourquoi avoir ajouté à cela une espèce d'intrigue dans laquelle l'acteur phare du studio se fait kidnapper ?
Au départ c'est plutôt pas mal, son enlèvement est même drôle et on se laisse prendre par le suspens mais... les raisons pour lesquelles il est " séquestré " me sont restées totalement obscures. Une sombre histoire d'auteurs communistes...
Bref, assez déçue par le film qui malgré un casting de haute volée s'essouffle très, très vite !

Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu'au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s'attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l'impossible : transformer une horde de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu Pandas !

Oui bon, ce n'est pas un film que je suis allée voir de mon plein gré... c'est dans le cadre de mon boulot que j'ai assisté à sa projection. Bon, je ne vais pas cracher das la soupe, du temps où mon ado n'était pas encore un ado et acceptait de sortir avec sa petit môman c'est le genre de film familiaux que nous allions voir, of course ! J'ai d'ailleurs vu Kung Fu Panda 1, mais pas le 2. Bref...cela importe peu et nul besoin d'avoir vu les opus précédents pour comprendre l'histoire. Phô vit toujours dans son petit village avec son père adoptif, il est une star pour tous et sa seule préoccupation, en dehors de savoir l'heure du prochain repas c'est de devoir prendre la place de son maître et enseigner l'art du Kung Fu. C'est sans compter sur l'arrivée, que dis-je, le retour du vilain gros méchant qui veut tout fracasser et devenir le maître de l'univers mouahahahahaah
Ce qui m'a vraiment plu dans ce film c'est l'animation et la qualité de l'image, bluffante ! L'histoire en elle même n'invente pas grand chose mais reste relativement drôle... Phô est toujours aussi marrant, maladroit, attachant et l'on se rend compte dans ce nouvel épisode que ces caractéristiques sont propres à tous les pandas Il va enfin rencontrer son vrai pôpa et devenir le maître que tous attendaient.... On notera la jolie petite vision de la famille recomposée, avec 2 papas... et pas de maman....