2016 sera a nouveau une année de record pour la PLV. La France est très consommatrice de ces présentoirs en grande distribution et autres. Plus que ses voisins ! Cette année, les dépenses en PLV devraient encore progresser de 5 à 7 % d’après les professionnels du milieu. La raison ? La compétition de football de l’Euro 2016. Un PLViste et un fournisseur de palette présentent une solution pour diviser le temps de montage d’un présentoir par deux.
Le fabricant de PLV STI Group et Chep, le fournisseur de palette, unissent leur force au service de la performance. Les deux industriels leaders européens sur leurs marchés respectifs vont présenter ensemble sur le salon MPV à Paris (du 5 au 7 avril) le fruit de leur collaboration. 20 ans après avoir inventé le quart de palette en Allemagne, Chep vient de révéler ce mois sa toute dernière génération, en plastique, dotée d’un système de fixation breveté baptisée Blue-Click. « Chep dispose, actuellement, d’une part de marché de 20% concernant les Âź de palette », déclare Sebastien Deloume, directeur commercial et marketing France.
15% de matériaux en moins
La France est championne d’Europe d’usage de PLV pour la mise en avant de promo et innos.
Expert en design, conception technique et fabrication de displays et d’emballages, STI Group a su rebondir sur l’événement et est le premier à avoir développé un socle exclusif compatible. Son socle butterfly se fixe d’une simple pression, sans clou ni agrafes. Un gain de temps considérable. La customisation du présentoir est ensuite réalisée par les designers et le bureau d’études en France. L’industriel a également amélioré son support en rendant son montage automatique, divisant par deux le temps de montage et en réduisant par la même occasion la quantité de matière nécessaire de 15 %. La capacité de stockage reste inchangée. « Ce socle peut supporter un poids allant jusqu’à 150 kg », précise Jean-Luc Colin, Directeur Commercial France chez STI Group. A l’heure où, de plus en plus, les displays arrivent montés et remplis dans les points de vente, cette performance est de taille pour les marques et enseignes.
Alors que la digitalisation accapare l’attention, le point de vente reste le lieu de consommation qui génère le plus de trafic et où se décide la plupart des achats. Le digital ne représenterait que 10 % des dépenses de publicité en magasin.
Les fournisseurs de matériel physique s’adaptent alors pour répondre aux attentes de leurs clients, en termes de productivité comme vu précédemment, mais aussi sur le plan environnemental, de plus en plus considéré dans le processus de décision de l’outil à utiliser. La palette plastique réutilisable est ici réacheminée au loueur à la fin de l’opération (qui dure de deux semaines à deux mois en général) alors que la PLV, déjà réalisée à partir de carton recyclé, peut être orientée vers un centre de tri pour être retraitée.
DPH et alimentaire : 50 % des dépenses
Parmi les marchés les plus consommateurs de présentoirs, on retrouve beaucoup de produits de grande consommation comme le DPH (parfums, beauté, soins, hygiène, etc.) et l’alimentaire. En 2014, ils comptaient pour près de 50 % des dépenses en publicité sur le lieu de vente, suivis par la santé, le textile, l’édition ou l’électronique.
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