Le développement de centrales à charbon supplémentaires aggravera le stress hydrique actuel, selon une étude publiée par l’organisation non gouvernementale, Greenpeace. « Si toutes les centrales à charbon prévues sont mises en place, la quantité d’eau utilisée par ces installation doublera presque.», a affirmé Harri Lammi, un militant de l’ONG.
En outre, le quart des centrales à charbon est prévu pour des zones où l’eau est consommée plus rapidement qu’elle n’est régénérée à l’état naturel et qui sont sur la liste rouge de l’organisation. Au nombre des pays concernés, la Chine qui envisage d’installer 237 GW de centrales à charbon, l’Inde 52 GW et la Turquie 7 GW.
« Nous savons que le charbon pollue non seulement notre atmosphère et accélère le réchauffement climatique, mais il nous prive également de l’une de nos ressources les plus importantes : l’eau.», a affirmé M. Lammi. Selon les recherches, il existe actuellement 8 359 centrales à charbon et leur consommation en eau pourrait satisfaire environ 1 milliard de personnes. Elles totalisent 50% de la consommation d’eau du secteur énergétique. La mise en place des centrales supplémentaires prévues augmentera cette consommation d’eau de 90%.
« Alors que nous sommes au cœur de l’une des plus graves sécheresses, il est clair que l’accroissement des centrales à charbon en Afrique du sud aura un impact significatif sur les ressources hydrauliques du pays. Il est donc primordial que le gouvernement sud-africain reconnaisse que remplacer ce type d’énergie, par du renouvelable, permettra non seulement de fournir une meilleure énergie, mais également d’effectuer de très importantes économies d’eau.», a affirmé, pour sa part, Penny-Jane Cooke, militante de l’ONG pour le climat et l’énergie.
Avec Agence Ecofin