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L’océan au bout du chemin de Neil Gaiman

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

 L’océan au bout du chemin de Neil Gaiman

L'océan au bout du chemin Neil GaimanPoche: 251 pages
Editeur : J’ai lu
Date de parution: 9 mars 2016
Collection : J’ai lu fantastique
Langue : Français
ISBN-10: 2290091774
ISBN-13: 978-2290091777
Prix éditeur: 6€
Disponible sur liseuse: Oui

Son résumé:

Un jeune homme revient sur les lieux de son enfance et voit ses souvenirs refaire surface avec une précision déroutante : le suicide d’un locataire, sa rencontre avec une petite voisine prénommée Lettie, etc. Une réflexion autour de la mémoire, de l’oubli et sur ce qui demeure en chacun de l’enfance.

Mon avis: 

Je ne savais rien de l’auteur, dont je découvre la plume avec L’océan au bout du chemin. Le résumé lui-même m’a induite en erreur. J’imaginais découvrir un récit d’enfance, peut-être un mystère à résoudre avec ce suicide raconté dans les premières pages… Mais sûrement pas à plonger dans un monde fantastique, féerique peuplé de personnages de contes.

Étrangement, alors que justement je m’attendais à lire un récit d’enfance, les premiers chapitres très « réels » m’ont presque ennuyée. Suite à un décès, un homme d’une quarantaine d’années revient sur les traces de son passé et se remémore l’année de ses 7 ans au cours de la laquelle il fait la connaissance d’une étrange famille, trois générations de femmes fantasques et le cœur sur la main. La plus jeune Lettie a 11 ans et grâce à elle le petit garçon solitaire qui adore les chats et les livres va découvrir un monde imaginaire dont il ne soupçonnait pas l’existence. 

Et c’est à ce moment-là que j’ai plongé avec joie dans cet univers étrange peuplé de créatures qui ne disent pas leur nom et dans lequel le narrateur va faire des expériences à la fois magiques et angoissantes. Au fil des pages, on suit une aventure haletante au cours de laquelle  on passe de la tendresse des premiers émois pudiques à la terreur en quelques pages, où l’on rencontre des personnages déroutants, mais tellement naturels que leur étrangeté n’étonne même pas. Des animaux et des créatures merveilleuses, une affreuse gouvernante insensible qui n’a rien à envier aux marâtres des contes de fées… De tous les personnages croisés ma préférence va sans conteste à la famille Hempstock. Sorcières ou fées, on ne sait pas vraiment, mais ce trio de femmes est aussi fantasque qu’attachant. La relation entre la jeune Lettie et le narrateur est très touchante en dépit tout ce que la jeune fille ne dit pas. Il reste toujours une part de mystère autour de ce personnage qui a 11 ans depuis très très longtemps.

Le récit fait la part belle au monde de l’enfance dans ce qu’il a de plus magique, mais aussi de plus terrifiant. Imagination débridée ou cauchemars, nous avons tous en tête ces moments où la frontière entre la réalité et l’imaginaire devenaient très flous pour les enfants que nous étions; où les adultes raisonnables que nous sommes devenus tentent d’effacer la part de merveilleux de nos souvenirs pour ne garder que des faits ou des impressions fugaces. Le narrateur fera l’expérience de ces deux aspects. L’homme adulte qui se remémore ses souvenirs ne peut s’empêcher de se demander si tout cela est vrai.

Quant à la plume de l’auteur, elle est à la fois élégante et fluide. Neil Gaiman fait preuve d’un réel talent de conteur pour ce conte à découvrir et qui me donne envie de découvrir ses autres romans.

Excellent

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 L’océan au bout du chemin de Neil Gaiman

L'océan au bout du chemin Neil GaimanPoche: 251 pages
Editeur : J’ai lu
Date de parution: 9 mars 2016
Collection : J’ai lu fantastique
Langue : Français
ISBN-10: 2290091774
ISBN-13: 978-2290091777
Prix éditeur: 6€
Disponible sur liseuse: Oui

Son résumé:

Un jeune homme revient sur les lieux de son enfance et voit ses souvenirs refaire surface avec une précision déroutante : le suicide d’un locataire, sa rencontre avec une petite voisine prénommée Lettie, etc. Une réflexion autour de la mémoire, de l’oubli et sur ce qui demeure en chacun de l’enfance.

Mon avis: 

Je ne savais rien de l’auteur, dont je découvre la plume avec L’océan au bout du chemin. Le résumé lui-même m’a induite en erreur. J’imaginais découvrir un récit d’enfance, peut-être un mystère à résoudre avec ce suicide raconté dans les premières pages… Mais sûrement pas à plonger dans un monde fantastique, féerique peuplé de personnages de contes.

Étrangement, alors que justement je m’attendais à lire un récit d’enfance, les premiers chapitres très « réels » m’ont presque ennuyée. Suite à un décès, un homme d’une quarantaine d’années revient sur les traces de son passé et se remémore l’année de ses 7 ans au cours de la laquelle il fait la connaissance d’une étrange famille, trois générations de femmes fantasques et le cœur sur la main. La plus jeune Lettie a 11 ans et grâce à elle le petit garçon solitaire qui adore les chats et les livres va découvrir un monde imaginaire dont il ne soupçonnait pas l’existence. 

Et c’est à ce moment-là que j’ai plongé avec joie dans cet univers étrange peuplé de créatures qui ne disent pas leur nom et dans lequel le narrateur va faire des expériences à la fois magiques et angoissantes. Au fil des pages, on suit une aventure haletante au cours de laquelle  on passe de la tendresse des premiers émois pudiques à la terreur en quelques pages, où l’on rencontre des personnages déroutants, mais tellement naturels que leur étrangeté n’étonne même pas. Des animaux et des créatures merveilleuses, une affreuse gouvernante insensible qui n’a rien à envier aux marâtres des contes de fées… De tous les personnages croisés ma préférence va sans conteste à la famille Hempstock. Sorcières ou fées, on ne sait pas vraiment, mais ce trio de femmes est aussi fantasque qu’attachant. La relation entre la jeune Lettie et le narrateur est très touchante en dépit tout ce que la jeune fille ne dit pas. Il reste toujours une part de mystère autour de ce personnage qui a 11 ans depuis très très longtemps.

Le récit fait la part belle au monde de l’enfance dans ce qu’il a de plus magique, mais aussi de plus terrifiant. Imagination débridée ou cauchemars, nous avons tous en tête ces moments où la frontière entre la réalité et l’imaginaire devenaient très flous pour les enfants que nous étions; où les adultes raisonnables que nous sommes devenus tentent d’effacer la part de merveilleux de nos souvenirs pour ne garder que des faits ou des impressions fugaces. Le narrateur fera l’expérience de ces deux aspects. L’homme adulte qui se remémore ses souvenirs ne peut s’empêcher de se demander si tout cela est vrai.

Quant à la plume de l’auteur, elle est à la fois élégante et fluide. Neil Gaiman fait preuve d’un réel talent de conteur pour ce conte à découvrir et qui me donne envie de découvrir ses autres romans.


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