Quatrième de Couverture :
Paris tremble. Le serial killer Mad Dog s'est échappé le jour même de son exécution. Et il n'a qu'une idée en tête : se venger de son ennemi juré, l'inspecteur LeBrock !Note :
Épaulé par son ami le détective Ratzi, le fameux inspecteur de Scotland Yard va suivre la trace sanglante du tueur fanatique dans les rues sombres du Paris de la Belle Époque.
♣♣♣♣♣Avis :Je n'ai pas chroniqué le tome précédent, mais je vous avoue que j'avais adoré. J'aime tout autant le style choisi par l'auteur, que le soin qu'il apporte à ses planches et à ses personnages.
L'inspecteur LeBrock est un Sherlock Holmes like. Avec son fidèle inspecteur, il résoud des crimes sur lesquels des policiers normaux échouent. On retrouve également une ressemblance de caractère et de comportement. Ici en particulier avec le comportement de LeBrock au début, lorsqu'il est enfermé chez lui.
L'histoire est simple : LeBrock poursuit son ennemi juré dans les rues de Paris en suivant les cadavres sanglants qu'il laisse derrière lui. Mais rapidement, LeBrock comprend qu'il y a plus derrière cette histoire qu'un simple massacre de prostituées...
L'auteur s'inspire librement donc de Sherlock Holmes et un peu de Jack l’Éventreur dans cette affaire, mais contrairement au célèbre détective, LeBrock n'est pas "observateur". Il a d'excellentes intuitions qui se révèlent toujours justes, mais pas vraiment de preuves sur lesquelles appuyer une réflexion - contrairement à son collègue Ratzi. On pourrait d'ailleurs reprocher à l'auteur d'être un peu linéaire dans son enquête : LeBrock remonte les pistes les unes après les autres et ne se trompe jamais, sauf lorsqu'il confond son grand amour décédé avec une prostituée. Cette facilité est un peu dommage, mais n'entame pas le plaisir que l'on a à parcourir cet ouvrage.
L'univers est une sorte d'uchronie steampunk où les personnages sont tous des animaux. On peut en déduire un trait de caractère dominant, mais l'auteur n'oublie pas de leur donner plus de nuances que leur espèce ne le laisse penser au premier abord.
Un vrai soin est apporter à chaque planche, et ce travail est d'ailleurs détaillé à la fin de l'ouvrage avec l'exemple d'une case et de ses différentes étapes.
En bref, c'est une excellente BD que nous avons ici et comme Milady Graphics ne publiera pas la suite, je songe à me tourner vers la VO.
Infos :
- Mon Amour
- Grandville #2
- Bryan Talbot
- Milady Graphics (mai 2011)
- 104 pages
- indisponible en VF - 19 € (en VO)
- Fiche
- Commander en anglais
- Grandville
Autres Couvertures : Challenge(s) :