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Marathon de Paris, une étape vers l'Ironman de Nouvelle-Zélande

Publié le 28 mars 2016 par Pascal Boutreau

Sans titreMe voilà de retour (trempé jusqu'aux os) de ma dernière sortie avant le jour J.  Nous y sommes. Enfin presque. Plus que quelques jours à patienter, quelques heures à attendre. 24 ans après mon premier Marathon et 8 ans après le dernier (photos ci-dessous), déjà à Paris, je serai à nouveau sur les Champs Elysées pour partir à la conquête de la plus belle ville du monde !

Le temps a passé, mais l'excitation reste la même. Même avec derrière moi 16 ou 17 marathons (11 ou 12 fois Paris, New York, Berlin, Mont Saint-Michel, 2 fois La Rochelle), des Ironman et quelques ultras du genre Marathon des Sables (a priori le dernier truc un peu dur que j'ai fait, en 2009), un marathon reste une course à part. Une course qui se respecte.


1992 OK
Entamée mi-novembre avec des vitesses de "course" proches de la marche..., la préparation, si l'on peut appeler ça une "préparation", fut des plus artisanales. Pas de plan ultra précis, juste l'objectif de suivre mes envies et d'écouter mes sensations. En respectant quelques règles de base bien évidemment mais sans m'imposer de multiples contraintes. A mon piètre niveau, le plaisir doit rester le moteur. Pendant ces 4 mois, il a aussi fallu gérer les petits bobos, savoir s'arrêter quelques jours pour laisser souffler un adducteur, un tendon ou un ischio. Au total, même pas 600 bornes, une sortie de 30 km, une autre de 25 km, quelques vagues séances modérées (sinon je me blesse) d'intervalles (1'-1' et 30''-30'') et pi c'est tout... On verra bien.

A quelques jours du départ, j'ai forcément l'impression d'avoir mal partout. Mais par expérience, je sais que tout ça  relève de la "douleur imaginaire". Le jour de la course, comme par miracle, tout fonctionnera normalement. Bien sûr, au fil des kilomètres, j'aurai l'impression d'avoir mal ici ou là. Mais un peu plus loin, quand l'esprit sera capté par autre chose (la beauté de Paris, une jolie coureuse etc.), j'oublierai la douleur, sans savoir si elle était réelle ou imaginaire. Je ne suis pas très inquiet pour les 30 premiers kilomètres et a priori, je devrai probablement activer le mode "cerveau off" pour les 12 derniers avec l'impression qu'ils font beaucoup plus que 1000 m ! Mais il est clair que le fameux mur, je vais le prendre en pleine tête ! C'est l'jeu...

Dd
2008 ok
Arrive forcément la question : "et tu penses faire combien ?" Alors tout d'abord, je pense faire... ce que je peux. Pas question d'espérer une performance. En partant d'aussi loin (je n'avais pratiquement plus rien fait de "sérieux" depuis plus de 5 ans), et avec beaucoup trop de kilos sur la balance, on ne peut pas faire de miracle. Certes, la dizaine de kilos évaporés lors de ces 4 mois va quelque peu "alléger" la tâche. Mais au regard de ce que ma Garmin m'a fourni comme infos ces dernières semaines sur mes rythmes d'entraînement, le chrono final devrait se situer autour de 4h30 (je vais essayer de partir sur 4h20 mais bon..). Oui je sais c'est pas terrible, mais avec toujours plus de 90 kilos sur la balance et seulement 4 mois de pseudo prépa, ça sera déjà bien. Et puis peu importe. Je n'ai jamais recherché une quelconque performance dans ma pratique sportive. Ce Marathon de Paris n'est je l'espère qu'une étape de reprise pour de prochains objectifs, notamment l'Ironman de Nouvelle-Zélande pour lequel je me suis déjà inscrit (voir ci-dessous).

Reste donc à patienter jusqu'à dimanche, à se plonger dans l'ambiance en allant chercher mon dossard sur le Salon du Running, à retrouver toutes les vieilles habitudes (j'espère que c'est comme le vélo et que ça ne s'oublie pas), cuisiner "avec amour" mon Gatosport (ma seule concession à toutes les supercheries chimiques qu'on nous nous vend (souvent très cher) en nous promettant de voler sur la course sans jamais avoir mal...), et puis essayer de ne rien oublier au moment de partir dimanche matin. En route pour une belle balade ! 

"Préparation" Marathon de Paris 2016

Mi-novembre : 4 séances - 37,650 km
Décembre : 9 séances - 93,870 km
Janvier : 13 séances - 158,850 km
Février : 10 séances - 115,790 km
Mars : 12 séances - 163,030 km

Total : 48 séances - 569,190 km

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Ironman-600x381
J'aurai le temps d'y revenir, mais me voilà inscrit pour l'Ironman de Nouvelle-Zélande à Taupo, en mars 2017. Depuis des années, je rêve de cette course et de ce pays. Alors comme on ne sait jamais de quoi demain sera fait, passage en mode "Yalla, même pas peur", inscription validée. L'entraînement ne m'inquiète pas vraiment étant donné que j'ai déjà un peu d'expérience dans ce domaine (va juste falloir que je me fasse violence pour aller rouler - objectif 5000 km). En revanche, l'organisation de la logistique (transport, hébergement etc.) pour les trois ou quatre semaines que j'envisage de passer là-bas, va probablement occuper quelques-unes de mes soirées.  

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Sans titre
Un mot également de foot au féminin. Les plus anciens sur ce blog savent que depuis maintenant plus de 12 ans, mes samedis après-midi se passent souvent sur les bords de terrain d'Île de France. Il y eut Le Pecq et ses Chouchoutes, puis Issy-les-Moulineaux et ses Chouettes, puis Montesson et depuis maintenant plusieurs saisons les demoiselles de l'AS Poissy. A désormais 4 journées de la fin du Championnat de DHR (Division d'Honneur Régionale), les Pisciacaises, au pire deuxièmes derrière Domont, sont déjà assurées de monter à l'étage supérieure, en Division d'Honneur soit le niveau 1 régional et le niveau 3 national. Il s'agit de la 3e montée en trois ans pour l'équipe de Poissy.

Celles et ceux qui connaissent un peu l'histoire du foot féminin se souviennent peut-être de Poissy au plus haut niveau national. En 1990, le club, sous le nom de Jeunesse Sportive Féminine de Poissy, avait même disputé la finale du Championnat de France face à la VGA Saint-Maur (0-3), club phare de l'époque (Poissy avait également disputé 3 demi-finales en 1988, 1989 et 1991). Puis le club a disparu (en 1996 a priori - pas pu vérifier) avant de renaître il y a cinq saisons. Depuis, grâce à un projet parfaitement mené, les "Jaunes et Bleues" grimpent tous les échelons. Même si cette saison ne fut pas la plus enthousiasmante au niveau de la qualité de jeu, le résultat est  là avec une nouvelle montée. Bravo aux filles, à l'encadrement technique et aux dirigeants. 

Et parce qu'un club ne se résume pas à une seule équipe (105 filles au total, 10 éducateurs pour les équipes féminines), bravo également aux demoiselles de la toute nouvelle équipe B qui vont terminer à une honorable place en milieu de tableau de la Promotion de Ligue pour leur première saison. 


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