Des images de Palmyre, filmées par un drone, après que l'armée syrienne soit parvenue à reprendre la ville des mains de Daesh I ©Reuters
Certaines des ruines antiques de la ville ont été détruites par le groupe terroriste, qui a occupé la ville durant dix mois. C'est le cas des magnifiques temples de Bêl et Baalshamin, de l’Arc de triomphe et de quelques tours funéraires, ainsi que le Lion d’al-Lât, détruits par les jihadistes. La citadelle du XIIIe siècle, a été endommagée malheureusement lors des combats pour la prise de la ville. Le théâtre des nombreuses exécutions est resté intact, tout comme l'agora et les ruines de la grande colonnade.Dans l'attente de l'agrément de l'Unesco pour la reconstruction"Le paysage général de Palmyre est en bon état", juge le directeur des antiquités syriennes, qui s'attendait au pire après les combats pour la libération de la ville. "Si nous avons l’approbation de l’Unesco, il nous faudra cinq ans pour restaurer les bâtiments détruits et endommagés par Daesh", selon Maamoun Abdelkarim. "Nous avons le personnel qualifié, nous avons le savoir-faire et nous avons les études, il faut bien sûr l’agrément de l’Unesco et nous pourrons commencer les travaux dans un an". AF