En ces temps bien moroses, on apprécie toujours un petit film léger, drôle et avec une bonne dose d’optimisme. Mais si vous regardez le programme télé ou ciné, vous verrez que ça ne court pas tant les rues que ça… Du coup, on en a vu un pour vous, et on vous conseille donc fortement d’aller encourager Eddie The Eagle au cinéma dès le 4 mai prochain !
Synopsis : Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary. Avec l’aide d’un entraîneur aussi atypique que lui, ce sauteur à ski pas comme les autres va secouer le monde du sport et conquérir le cœur du public en accomplissant une performance olympique aussi improbable qu’historique…
Pour l’histoire…vraie, drôle et loufoque
Qui dit histoire vraie dit souvent biopic un peu chiant…. Avec Eddie The Eagle rassurez-vous ce n’est pas le cas ! Dexter Fletcher, le réalisateur, est allé piocher une des histoires les plus loufoques mais les plus touchantes de l’histoire du sport et nous fait suivre le quotidien de son personnage principal, Eddie Edwards, un optimiste sans faille. Si vous connaissez le sport (et ce qui s’est passé aux JO de 1988) vous saurez ce qui va arriver mais vous n’apprécierez que plus le traitement du personnage d’Eddie et la bonne humeur du film. Pour les autres, vous aurez en plus la surprise de découvrir une histoire incroyable et des personnages très hauts en couleur, à tel point que vous vous demanderez réellement si tout cela s’est bien produit… Au final, on a beaucoup d’affection pour le film, l’intrigue, ses personnages et on aura aucun mal à le voir et le revoir !
Pour la bande-originale
On le sait déjà, la bande originale est primordiale dans un film. Elle peut vous en faire détester un, comme elle peut réussir à sauver un ensemble plus que moyen. Dans Eddie the Eagle, la bo est tout simplement parfaite. Assez omniprésente, elle accompagne l’humeur du film : ultra positive. En gros, vous aurez envie de vous trémousser sur vos sièges du début à la fin. Toute aussi décalée que le long-métrage, elle vous fera aussi parfois bien rire par sa kitsherie 100% assumée. Oui, parce qu’il vaut mieux prévenir, la musique s’accorde au point suivant : elle est résolument 80’s ! Nous, on adore…
Pour l’amour des années 80
Et oui, il n’y a pas que la musique qui respire les années 80 dans Eddie the Eagle. Chaque plan, chaque costume, chaque look, chaque brushing, chaque objet vous ramènera dans votre jeunesse pour ceux qui ont eu la chance de connaître les 80’s, les téléphones filaires et les télés cathodiques. Les pulls tricotés main, les lunettes oversize qui vous donnent immédiatement 30 ans de plus et les vieux posters dans votre chambre autour de la radio que vous écoutiez pour passer le temps…bref, la reconstitution du film est plus que bien fichue, jouant juste ce qu’il faut sur la nostalgie, tout en appuyant sur le fait qu’on avait quand même tous des têtes incroyables à l’époque. Malgré tout, on adore et on adore encore plus les clins d’oeil à des figures du sport de l’époque, des personnalités très années 80 et même…à Rasta Rocket à qui le film fait forcément beaucoup penser !
Pour le message ultra positif
Comme dit juste avant, il est impossible de ne pas penser à Rasta Rocket quand on va voir Eddie the Eagle. Aujourd’hui culte, le film sur nos jamaïcains préférés reste toujours un énorme plaisir à revoir. Pourquoi ? Parce que leur innocence, leur humour, leur optimisme et les valeurs transmises dans le film fonctionnent à merveille. Et bien il en est de même pour Eddie the Eagle. Le film va d’ailleurs plus loin car Rasta Rocket tenait son public sur le fait de savoir si oui ou non les jamaïcains pouvaient gagner. Eddie lui, ne veut même pas gagner à la base, mais simplement participer aux jeux olympiques. Depuis toujours, c’est son rêve le plus cher. Résultat, on ne peut que ressentir énormément de tendresse pour ce garçon, éternel optimiste et passionné, humain et un peu (trop) naïf, que l’on a envie de voir accomplir son rêve malgré les difficultés et les personnes bien pourries qu’il rencontrera. Tendresse x1000, quelques scènes bien drôles, message ultra positif et porteur d’espoir, bref Eddie the Eagle est un vrai feel good movie qui vous reboostera forcément, et qui n’a pas la prétention d’être un film qui changera la face du cinéma.
Pour Taron Egerton et les autres
Last but not least, parlons un peu du casting… Pour ceux qui ont découvert le jeune (et carrément charmant disons-le) Taron Egerton dans Kingsman: services secrets, vous adorerez le voir dans le rôle d’Eddie, où il prouve s’il le fallait encore, qu’il a un grand avenir d’acteur devant lui. Alors qu’au début on peut trouver ses grimaces et son physique exagérément disgracieux gênants ou trop appuyés (pour coller au maximum au vrai Eddie the Eagle, loin d’être un mannequin), on s’habitue vite et Taron réussit l’exploit de nous faire aimer très très fort son personnage. On aime tout autant ses parents, même si son père ressemble à celui de Billy Elliott (très fier et borné) et que sa mère a un brushing a faire pâlir Sue Ellen.
Et puis que dire de Hugh Jackman, touchant dans son rôle de sportif raté mais entraîneur passionné, qui n’est pas sans rappeler son rôle dans Real Steel. Enfin, Christopher Walken n’a beau avoir qu’un micro rôle, c’est toujours un plaisir de le voir à l’écran, toujours aussi effrayant mais drôle à la fois… En bref, un très joli casting qui se donne clairement à fond pour des personnages qu’ils apprécient et la bonne humeur qui a semble-t-il régné sur le tournage se ressent sans aucun problème à l’écran.
Alors pour rire ou sourire un peu, pour vous redonner de l’espoir et passer un joli moment en famille sur fond d’années 80, foncez voir Eddie The Eagle en salles le 4 mai !