Paul Delvaux, né le 23 septembre 1897 à Antheit (Belgique) et mort le 20 juillet 1994 à Furnes (Belgique), est un peintre post-impressionniste, expressionniste puis surréaliste belge. Subissant l'ascendant de sa mère, Paul Delvaux est élevé dans la crainte du monde féminin.
Son meilleur ami, éminent artiste peintre lui aussi, Emile Salkin, l'entraine à dessiner et l'emmène au musée d'histoire naturelle de Bruxelles, où ils ont tous deux dessiné et peint des squelettes.
Après des études à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il se forme au dessin avec le peintre symboliste Jean Delville et à la peinture décorative avec Constant Montald, il réalise des tableaux post-impressionnistes, puis expressionnistes, influencés, notamment, par James Ensor.
Au début des années 1930, Delvaux trouve son inspiration dans ses visites à la Foire du Midi de Bruxelles, où le Musée Spitzner, une attraction de curiosités médicales, présente en devanture des squelettes et une Vénus mécanique dans une embrasure encadrée de rideaux de velours rouge. Ce spectacle captive Delvaux, lui fournissant des motifs qui apparaissent tout au long de son travail ultérieur.
C'est en découvrant un tableau de Giorgio De Chirico que Delvaux a la "révélation" du surréalisme (1934). Sans jamais adhérer au mouvement, il commence une série d'œuvres d'une unité si profonde que n'importe lequel de ses tableaux se reconnait au premier coup d'œil. Il expose ses œuvres à l'exposition des surréalistes de Paris en 1938.
Les thèmes récurrents de l'œuvre de Paul Delvaux se caractérisent par la représentation de femmes nues, d'hommes habillés en costume et des éphèbes dans une attitude hiératique et figée au sein d'un paysage ou d'un milieu urbain tout aussi figé.
Il a peint également de grandes compositions murales comme celles du Casino-Kursal d'Ostende, du Palais des Congrès de Bruxelles, de l'Institut de Zoologie à Liège. Ou encore, lors de L'exposition universelle de 1958, il réalise avec ses élèves, La carte littéraire de Belgique, une œuvre que le Ministre de la Culture Française, Henri-François Van Aal, installera en 1976 dans la salle de lecture des Archives et Musée de la Littérature, au troisième étage de la Bibliothèque royale de Belgique.
Élu correspondant de l'Académie royale de Belgique, le 5 juillet 1956 ; membre, le 3 juillet 1958. Il reçoit également une faveur nobiliaire du roi des Belges mais il n'y donne pas suite.
D'après Wikipédia