Les chercheurs de l’Université d’Alabama ont mené cette petite étude auprès de 42 participants (16 hommes et 26 femmes, âgés de 19 à 68 ans, représentatifs d’une large gamme d’indices de masse corporelle (IMC) et de niveaux d’activité physique. Ils montrent que l’échographie peut être particulièrement utile pour examiner la graisse musculaire chez certains patients. Pen effet, d’autres techniques peuvent ne pas être adaptées aux patients qui ont des implants métalliques, souffrent de spasticité musculaire, sont atteints d’obésité morbides ou aux femmes enceintes.
La graisse intramusculaire révèle la sédentarité : Cette petite étude suggère ainsi que la quantité de graisse intramusculaire, telle qu’évaluée à l’échographie, non seulement permet de mieux appréhender la composition musculaire du patient mais se révèle également étroitement associée à des facteurs de mode de vie dont le niveau d’activité physique.
C’est donc, souligne le Dr Hui Ju-Young, auteur principal de l’étude, un indicateur intéressant d’autres mesures de santé et qui apporte de manière simple et peu coûteuse un aperçu physiologique des conséquences sanitaires de l’obésité.
Source: Muscle & Nerve March, 2016 doi: 10.1002/mus.25105Comparisons of Ultrasound-estimated Intramuscular Fat with Fitness and Health Indicators.