Chronique de Pimprenelle
:star: Les frères ténébreux Tome 3 : Le complot de la comtesse de Courtney Milan
Nombre de pages : 480 pages
Editeur : MILADY
Date de sortie : 25 mars 2016
Collection : Historique
Langue : Français
ISBN-10: 2811216820
ISBN-13: 978-2811216825
Prix Editeur : 7,90 €
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Sebastian Malheur est le plus dangereux des libertins. Lorsqu’il ne scandalise pas les dames dans leur chambre, il offusque la haute société avec ses théories scientifiques. À la fois envié et méprisé, il se moque de l’opinion publique, contrairement à Violet Waterfield, la comtesse de Cambury, que tout le monde respecte. Mais celle-ci détient un secret scandaleux : les théories de Sebastien sont en réalité les siennes ! Aussi, quand Sebastian menace de vouloir tout arrêter, elle doit trouver n’importe quel moyen pour le dissuader, même si cela signifie lui ouvrir son cœur vulnérable..
Mon avis :
Comme les personnages-clés – ainsi que le décor planté de ce titre – sont bien explicités, lire cet opus sans connaître le reste de la série se fait sans problème. À noter toutefois que bien qu’étant une romance historique, le sujet traité est ici très sérieux, puisqu’il s’agit de la place des femmes dans les recherches scientifiques, et la reconnaissance qu’elles devraient en retirer.
Cette attitude profondément féministe dans la trame de l’histoire se détachait déjà des précédents tomes et de le préquel, mais celui-ci est le plus sérieux de tous. Aussi mon cœur de midinette a été dans un premier temps déçu. En effet, la moitié du livre lu, je peinais à rentrer dans le récit, trouvant l’héroïne Violet franchement rébarbative dans ses sentiments et actions, bien loin de la petite fleur timide dont elle porte le nom, et je voyais mal où je pourrais trouver du romantisme avec une personne aussi détachée et froide, face au joyeux libertin qu’est Sebastien Malheur.
Mais passé la moitié du roman, les événements prennent une tournure plus intense avec – une fois n’est pas coutume – le héros qui se perd en amour pour son amie Violet, depuis de nombreuses années, malgré les noces de celle-ci avec un vieux barbon de comte aujourd’hui décédé. Et apparemment sans espoir de réciprocité depuis le veuvage de la jeune femme.
Entre les interrogations de la comtesse sur elle-même et la supercherie que joue ce couple au yeux du public (une femme ne peut avoir de réflexions intelligentes sur la génétique, bien sûr!), on ressent une profonde communion d’esprit entre Violet et Sebastien, ce dernier étant lui aussi un incompris au sein de sa famille, méprisé pour son allant naturel et sa légèreté de caractère. Alors que celle-ci lui sert pour cacher toute la profondeur de ses émotions, il va se déclarer à l’élue de son cœur et j’ai adoré ses émois et pensées intimes.
Tout s’enchaîne alors avec des révélations douloureuses sur le mariage de la comtesse de Cambury, ses peurs et son mal-être qui l’empêchent de s’estimer et d’accepter la tendresse de ses proches. Sebastien refusant alors de prolonger le « mensonge » sur les travaux scientifiques accomplis, Violet est poussée à dévoiler ses sentiments secrets. Une mention spéciale pour la sœur cadette, Lily, à qui on mettrait des claques sans discontinuer tellement elle est imbuvable sous ses aspects doucereux.
Mais tout complot – si bien mené soit-il – se voyant dévoilé, Violet doit affronter ses responsabilités, et la fin de ce titre prend une tournure vengeresse, rendant aux femmes et à leur travail scientifique toute sa légitimité.
Courtney Milan ne s’en cache d’ailleurs pas, que ce soit dans la dédicace d’incipit ou dans ses notes de postface, son titre avait pour but de rendre un hommage vibrant à toutes ces scientifiques oubliées au profit de leurs homologues masculins, reléguées à l’arrière-plan alors qu’elles étaient les instigatrices de ces découvertes génétiques qui ont révolutionné la science.
Si la romance fut un peu longue à se mettre en place, j’ai retrouvé la plume si intuitive et profonde de l’auteure, et l’intention féministe de ce titre m’a enchantée. Un titre à ne pas manquer de dévorer, donc !
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Chronique de Pimprenelle
:star: Les frères ténébreux Tome 3 : Le complot de la comtesse de Courtney Milan
Nombre de pages : 480 pages
Editeur : MILADY
Date de sortie : 25 mars 2016
Collection : Historique
Langue : Français
ISBN-10: 2811216820
ISBN-13: 978-2811216825
Prix Editeur : 7,90 €
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Sebastian Malheur est le plus dangereux des libertins. Lorsqu’il ne scandalise pas les dames dans leur chambre, il offusque la haute société avec ses théories scientifiques. À la fois envié et méprisé, il se moque de l’opinion publique, contrairement à Violet Waterfield, la comtesse de Cambury, que tout le monde respecte. Mais celle-ci détient un secret scandaleux : les théories de Sebastien sont en réalité les siennes ! Aussi, quand Sebastian menace de vouloir tout arrêter, elle doit trouver n’importe quel moyen pour le dissuader, même si cela signifie lui ouvrir son cœur vulnérable..
Mon avis :
Comme les personnages-clés – ainsi que le décor planté de ce titre – sont bien explicités, lire cet opus sans connaître le reste de la série se fait sans problème. À noter toutefois que bien qu’étant une romance historique, le sujet traité est ici très sérieux, puisqu’il s’agit de la place des femmes dans les recherches scientifiques, et la reconnaissance qu’elles devraient en retirer.
Cette attitude profondément féministe dans la trame de l’histoire se détachait déjà des précédents tomes et de le préquel, mais celui-ci est le plus sérieux de tous. Aussi mon cœur de midinette a été dans un premier temps déçu. En effet, la moitié du livre lu, je peinais à rentrer dans le récit, trouvant l’héroïne Violet franchement rébarbative dans ses sentiments et actions, bien loin de la petite fleur timide dont elle porte le nom, et je voyais mal où je pourrais trouver du romantisme avec une personne aussi détachée et froide, face au joyeux libertin qu’est Sebastien Malheur.
Mais passé la moitié du roman, les événements prennent une tournure plus intense avec – une fois n’est pas coutume – le héros qui se perd en amour pour son amie Violet, depuis de nombreuses années, malgré les noces de celle-ci avec un vieux barbon de comte aujourd’hui décédé. Et apparemment sans espoir de réciprocité depuis le veuvage de la jeune femme.
Entre les interrogations de la comtesse sur elle-même et la supercherie que joue ce couple au yeux du public (une femme ne peut avoir de réflexions intelligentes sur la génétique, bien sûr!), on ressent une profonde communion d’esprit entre Violet et Sebastien, ce dernier étant lui aussi un incompris au sein de sa famille, méprisé pour son allant naturel et sa légèreté de caractère. Alors que celle-ci lui sert pour cacher toute la profondeur de ses émotions, il va se déclarer à l’élue de son cœur et j’ai adoré ses émois et pensées intimes.
Tout s’enchaîne alors avec des révélations douloureuses sur le mariage de la comtesse de Cambury, ses peurs et son mal-être qui l’empêchent de s’estimer et d’accepter la tendresse de ses proches. Sebastien refusant alors de prolonger le « mensonge » sur les travaux scientifiques accomplis, Violet est poussée à dévoiler ses sentiments secrets. Une mention spéciale pour la sœur cadette, Lily, à qui on mettrait des claques sans discontinuer tellement elle est imbuvable sous ses aspects doucereux.
Mais tout complot – si bien mené soit-il – se voyant dévoilé, Violet doit affronter ses responsabilités, et la fin de ce titre prend une tournure vengeresse, rendant aux femmes et à leur travail scientifique toute sa légitimité.
Courtney Milan ne s’en cache d’ailleurs pas, que ce soit dans la dédicace d’incipit ou dans ses notes de postface, son titre avait pour but de rendre un hommage vibrant à toutes ces scientifiques oubliées au profit de leurs homologues masculins, reléguées à l’arrière-plan alors qu’elles étaient les instigatrices de ces découvertes génétiques qui ont révolutionné la science.
Si la romance fut un peu longue à se mettre en place, j’ai retrouvé la plume si intuitive et profonde de l’auteure, et l’intention féministe de ce titre m’a enchantée. Un titre à ne pas manquer de dévorer, donc !