Les lycéens en goguette à Paris ont donc pillé un Franprix (on dit deux ?) pour redistribuer aux émigrés (tout en gardant quelques bonbecs quand même). Deux ou trois casseurs ont soulevé les rideaux de fer et distribué les victuailles aux petits barbares en herbe qui confondent commissariat de police et magasin. Comme faut pas charrier quand même hein...on ne crève pas de faim...c'est dans le but d'une redistribution altruiste. Ben voyons, je vais aller piquer des trucs dans les magasins par bonté d'âme. Il y a des coups de pied aux fesses qui se perdent. Et comme la police est allée trop loin hier, de coup, ici, elle semble laisser faire. De fait, ce mouvement singulier s'auto détruit tout seul de sa barbarie spontanée. Un petit cours d'instruction civique au retour du lycée fera le plus grand bien.
Le syndrome Robin des Bois.