Black Sands - Unité 731 de Tiburce Oger (scénariste) et Mathieu Contis (illustrateur) 3,5/5 (18-03-2016)
Black Sands - Unité 731 (112 pages) est disponible depuis le 16 mars 2016 chez Rue de Sèvres dans la collection BD ado-Adultes.
L’histoire (éditeur) :
Pacifique, 1943. La guerre fait rage entre le Japon et les États-Unis. Les quelques rescapés d’un affrontement en mer échouent sur une petite île. Leur situation, déjà périlleuse, bascule dans l’horreur quand ils sont attaqués par des créatures, plus zombies que Japonaises… bientôt le caporal Joseph Grégovitkz reste seul survivant. Mais le pire est encore devant lui !
Mon avis :
Voilà une BD qui change un peu de mes lectures BD habituelles (plus jeunesses et humoristiques). Black Sands est une histoire (semi historique, semi fictive) plus masculine et à réserver aux adultes ou au ado. Pourquoi ? Parce que le sujet qu’elle traite est particulièrement glaçant, d’autant plus qu’il s’inspire de la réalité.
Black Sands est l’histoire de Marines débarqués sur une ile du Pacifique après que l’US destroyer Perkins ait coulé. Très vite ils sont confrontés a des créatures zombies avides de sang qui les attaquent et les contaminent. Seul, le caporal Joseph Gregovitkz leur échappe et arrive à recevoir un peu d’aide de la part d’autres soldats sur place dans le cadre d’une mission spéciale. Pas pour longtemps, puisqu’il se fait capturer par les japonais regroupés sur l’ile dans un camp secret de recherches de l’unité 731 en vue de créer pour l’empereur une armée de soldats immortels.
Black Sands est une bande dessinée pleine de suspens dont le scénario va à toute allure et éveille la curiosité. Une fois refermée, j’ai voulu en savoir plus sur cette Unité 731 et je suis tombée des nues !!!! Si je connaissais les actes commis par les médecins nazis pendant la guerre, ces expériences japonaises m’étaient totalement inconnues.
Black Sands - Unité 731 possède une intrigue qui mélange les genres (récit de guerre, fantastique et une pointe de romanesque) bien sanglante et inattendue. Mais, il n’est pas simplement question de gore et de récit zombies. Tiburce Oger nous offre un scénario rythmé qui oscille très bien entre l’authentique et l’imaginaire (le coup des zombies est une liberté qui finalement s’intègre plutôt bien à l’histoire). Et, même si ça va très vite (un peu trop à mon goût), j’ai beaucoup aimé cette histoire horrifique (à tous les niveaux) intrigante et assez captivante.
Par contre, j’ai eu quelques difficultés avec les illustrations et notamment avec les personnages que j’ai parfois eu du mal à différencier. Mais bon, prise dans l’action et dans l’ambiance, je ne me suis pas attardée sur les visages mais parcourus les vignettes avec curiosité, hypnotisée par cette effroyable histoire.