Le charme opère toujours. On a beau connaître et reconnaître le lieu, le plaisir est intact de retrouver cette belle bâtisse construite aux débuts des années 1930, et inspirée des constructions du XVIIIème siècle. En bordure du grand boulevard qui tourne autour de la ville, sa situation est idéale en étant à la fois proche de la gare et à quelques minutes à pied du Cours Mirabeau en passant par des petites rues typiques de la ville.
Le vaste lobby est empli de lumière naturelle provenant des verrières et du patio, l’accueil au desk est simple, charmant, et ô combien souriant et efficace. A l’autre bout, le bar est aussi vaste et aéré que l’ensemble de l’hôtel avec sa déco plutôt moderne mais un confort dont il est difficile de s’extraire, surtout dans les grands canapés.
Les chambres sont cossues, agréablement décorées, et d’un calme olympien si elles donnent sur la piscine extérieure. Leurs terrasses sont idéales pour une détente au soleil de la belle saison, sans parler d’y prendre son petit-déjeuner, d’ailleurs excellent et au choix vaste et gourmand avec ses divers buffets, servi sinon dans la belle salle du
rez-de-chaussée. (26 €). Grandes salles de bains, toilettes séparées, télévision grand écran, et toute la technologie nécessaire sinon indispensable à l’humain communicant.
Le restaurant intitulé en toute simplicité « La Table du Roi » est tenu en cuisine par le chef Thomas Roret. Les repas sont servis suivant les saisons dans le jardin d’hiver ou sur le patio. Il a travaillé dans quelques étoilés comme tout le monde, puis à Aix avec Jean-Marc Banzo au Clos de la Violette et à La Table de Beaurecueil chez René Berges. Bonne formation qui se retrouve dans sa cuisine, sérieuse et appliquée, à la couleur provençale bien marquée.
Il travaille une carte assez courte mais bien typée, dont L’œuf de poule mollet, crème de potimarron, chantilly de marjolaine, brisure de marrons grillés ; un Risotto de petit épeautre, girolles et dentelle de parmesan ;
un Filet de Loup au jus de bouillabaisse et sa purée de fenouil aux senteurs du pays qui embaument l’assiette ; et une Epaule d’agneau confite, ratatouille au thym (hors saison en mars) et oignons croustillants.
Le Chariot des desserts est réalisé par un bon pâtissier de la ville dont un sympathique Montblanc revisité. Carte des vins, courte mais plaisante, sur une petite sélection des vins de la région et de nombreux vins de chez Chapoutier en Côtes du Rhône. Service jeune et facilement débordé mais qui se rattrape par une sympathie communicative. Un repas qui confirme à sa manière tout le charme de cet hôtel qui demeure l’étape indispensable dans la ville.
13100 Aix-en-Provence
Tél : 04 42 37 61 08
www.grand-hotel-roi-rene-aix-en-provence.com
Ouvert toute l’année
Piscine extérieure
Parking privé
131 chambres de 140 € à 400 €
3 suites
La Table du Roi
Ouvert toute l’année
Menu « Voyage en Provence » : 45 € (3 plats)
Carte : 60 € environ
Brunch (dimanche) : 35 €
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