Ce sont les âmes que l’on met en terre
et ce sont les corps qui montent au ciel
enveloppés de leur costume de bois pauvre
Ainsi voit-on parfois des cercueils flotter
dans les airs comme de grands cerfs-volants
(auxquels aboient la nuit les chiens éberlués).
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André Schmitz (Erneuville, Belgique 1929-2016) – Les cerfs-volants (1993)