My Life on the Road - Gloria Steinem

Par Nyxshadow @Lectures_Nyx

Quatrième de Couverture :

Gloria Steinem had an itinerant childhood. Every fall, her father would pack the family into the car and they would drive across the country, in search of their next adventure. The seeds were planted: Steinem would spend much of her life on the road, as a journalist, organizer, activist, and speaker. In vivid stories that span an entire career, Steinem writes about her time on the campaign trail, from Bobby Kennedy to Hillary Clinton; her early exposure to social activism in India; organizing ground-up movements in America; the taxi drivers who were "vectors of modern myths" and the airline stewardesses who embraced feminism; and the infinite contrasts, the "surrealism in everyday life" that Steinem encountered as she travelled back and forth across the country. With the unique perspective of one of the greatest feminist icons of the 20th and 21st centuries, here is an inspiring, profound, enlightening memoir of one woman's life-long journey.

J'ai lu ce livre dans le cadre du groupe d'achange sur le féminisme lancé par Emma Watson sur Goodreads. Je me suis dit que ce serait l'occasion de changer un peu d'horizon.
Le premier livre est donc une autobiographie d'une féministe américaine mondialement reconnue : Gloria Steinem.

Au début l'auteur va nous raconter son passé, son parcours. Comment elle a pu devenir la femme qu'elle est, cette personne tellement plus à l'aise sur les routes et capables de passer presque un an loin de chez elle, d'une réunion à l'autre. Elle a retiré de son enfance des leçons et des tics de vie. Elle a appris de ses voyages à l'étranger, et petit à petit, elle est devenue la femme qu'elle est au moment où elle écrit ce livre.

Elle a appris la politique en tant que soutient, organisatrice de meeting, a defendu les droits des femmes. Le droit d'être reconnue, d'être l'égale de l'homme, puis le droit de disposer de son corps, soutenant même des associations LGBT - même si on ne peut pas dire qu'elle défende réellement le droit à être lesbienne ou trans. Disons plutôt qu'elle les aide à organiser des réunions portant sur d'autres sujets et qu'elle ne les rejette pas. Au fond, c'est déjà un grand pas.

Parfois, l'auteur digresse et deux digressions m'ont particulièrement intéressée : les taxis et les hôtesses de l'air. J'aimerai beaucoup lire un livre témoignage sur ces métiers et ceux qui le composent. Les anecdotes qu'elle relate sont passionnantes et donnent envie d'en avoir plus.
J'ai préféré ces deux passages à la politique. En effet, la façon dont elle est passé d'étudiante soutient à organisatrice de meeting est un peu aride. Elle défend des candidats, mais ce n'est pas vraiment notre façon de faire en France. Du coup, je suis restée plus distanciée vis à vis de ça.
Lorsqu'elle quitte ses convictions pour nous expliquer le pourquoi, j'ai plus apprécié. Comme la campagne Obama/Clinton. Ses choix, leurs conséquences, mais ses convictions profondes, nous parlent et nous prouve que tout est histoire de nuances.

Au final c'est un livre assez inégal qui est ici. Tranches de vie, ordonnées bien sûr, les thèmes sont variés même si on en revient toujours au droit des femmes. Ces associations qui n'arrivent même pas à se soutenir réellement entre elles.
J'ai toutefois apprécié lire cette biographie qui fait réfléchir et nous offre un point de vue de féministe sur le féminisme sans pour autant faire du prosélytisme.
Intéressant.

page 11
As Robin Morgan wrote so wisely, "Hate generalizes, love specifies."
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page 12
optimism itself is contagious-whatever
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page 12
the reason, hopefulness is what I miss the most when I'm not here.
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page 12
After all, hope is a form of planning.
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page 23
Perhaps our need to escape into media is a misplaced desire for the journey.
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page 50
If you want people to listen to you, you have to listen to them. If you hope people will change how they live, you have to know how they live. If you want people to see you, you have to sit down with them eye-to-eye.
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page 137
"Always look at what people do," as my mother said, "not at who they are."
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page 180
It's easy to forget that people can think you think what you don't think.
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page 180
Don't write when you're angry and under deadline, with time to test it only on friends who know what you mean, not on strangers who don't.
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page 180
A writer's greatest reward is naming something unnamed that many people are feeling. A writer's greatest punishment is being misunderstood. The same words can do both.
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page 180
"The purpose of ass-kicking is not that your ass gets kicked at the right time or for the right reason," she often explained. "It's to keep your ass sensitive."
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page 190
Laughter is an orgasm of the mind.
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page 189
It's the surprise, the unexpected, the out of control.
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page 198
Taking away the good is even more lethal than pointing out the bad.
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page 199
the female picketers has come in when the men were not around, had an abortion, and gone back to picket the next day. [...] They then feel guilty-and picket even more.
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